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L'oenologie en question

Publié le 02 juillet 2008 par Vinopsis

Il n'y encore que quelques années de ça, on ne produisait qu'un seul type de vin en utilisant généralement des méthodes traditionnelle qui s'adaptaient au terroir.

Mais les avancés technologiques de la viticulture mais surtout de l'oenologie, on permis de planter de la vigne là où c'était impossible et de transformer des vin normalement très pauvres en vin flatteurs.

La tentation est grande pour le vinificateur d'utiliser les procédés les plus divers comme l'utilisation de copeaux de chêne (il existe maintenant aussi des copeaux de citronnier et de cerisier !), l'utilisation de l'osmose inverse ou la micro-oxygénation pour améliorer son vin.

Je critique pas l'utilisation de ces procédés si ces vins rencontrent un marché et si la transparence est faite. Mais malheureusement nous savons que cela n'est pas encore le cas.

Il absolument faut faire une distinction par un label ou une mention entre les vins "dopés" et les vins respectueux du terroir et de la tradition.

Le consommateur doit savoir ce qu'il boit, l'AOC n'est pas garante d'un label d'oenologie, des vins AOC dopés existent.

Cette confusion pousse certain viticulteur, de manière plus ou moins heureuse, à produire des vins extrême "sans souffre" etc...pour se différencier des vins industriels.

L'oenologie peut permettre de fabriquer des vins industriels, mais la compréhension de cette science doit permettre de réduire le plus fortement possible les adjuvants, l'utilisation de procédés physico-chimiques etc ...

Pour ma part la bonne oenologie est celle là, c'est une oenologie respectueuse du terroir et honnête envers le consommateur.


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