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[Dossier] TGS 2017 : le report !

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Dossier] TGS 2017 : le report !

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Rendez-vous incontournable où il est possible de croiser le clown de Ça, Luke Skywalker, Jon Snow, Daenerys de Game Of Thrones, ou encore la Reine des Neiges, le Toulouse Game Show a à nouveau investi le Parc des Expositions de Toulouse en ce premier week-end frisquet de décembre.
Bien sûr, une partie de l’équipe d’On Rembobine était de la partie. Un TGS durant lequel nous avons d’ailleurs eu l’occasion (et la chance) de rencontrer Frankie Muniz, l’emblématique Malcolm de la série du même nom, qui, à l’instar de Peter Weller (RoboCop), James Marsters (Buffy contre les Vampires), Adam Brown (Le Hobbit) ou encore Jerome St John Blake (Star Wars), a donné rencart aux fans qui se sont pressés en masse pour faire signer photos et autres coffrets et poser lors des fameux photocalls. Le TGS qui avait aussi convié tout un pool de comédiens de doublage, avec les fidèles Patrick Borg (Dragon Ball Z), Brigitte Lecordier (Dragon Ball) ou encore l’incontournable Patrick Poivey (Bruce Willis), encore une fois très en forme. Sans oublier bien sûr les Noob, les YouTubeurs, les auteurs de comics et beaucoup d’autres intervenants en provenance de toute la France (et parfois d’ailleurs).

Grands habitués du TGS, nous avons donc affronté le froid (rien à voir cependant avec les cosplayeurs légèrement vêtus qui faisaient la queue sur le parking par 2 degrés) pour parcourir les allées de ce salon chaque année encore un peu plus retentissant. Grosse affluence cette année. L’après-midi, il devenait d’ailleurs plutôt difficile de circuler. Mais c’est une bonne chose car cela signifie que l’événement draine énormément de monde. L’organisation est à ce sujet à féliciter tant tout s’est déroulé sans accros. La réputation du Toulouse Game Show n’est plus à faire ni sa propension à proposer des animations et autres surprises aussi exaltantes que positivement originales.

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Si la matinée de dimanche fut donc marquée par notre interview avec Frankie Muniz, le samedi et le dimanche après-midi furent consacrés à prendre la température du salon, à partir à la découverte des exposants et à assister à diverses conférences. C’est ainsi que nous sommes notamment retrouvés devant François Corbier et Passe-Partout et bien sûr devant Peter Weller, Frankie Muniz et James Marsters, qui ont plus ou moins clôturé le dimanche avec une conférence très suivie durant laquelle ils ont tous les trois répondu aux questions du public.

Côté stands, si les habitués comme FX Prédator ont à nouveau fait le déplacement pour présenter leurs nouvelles créations, des petits nouveaux se sont invités à la fête. Très riche, le TGS nous a notamment permis d’apprécier les étalages d’ActuSF, qui avait fait le plein d’auteurs S.F. ou fantasy, et de retrouver au passage le camarade Sacha qui y travaillait, ou encore d’admirer les créations de Creatita Bijoux. Sans oublier notre passage au stand de Sakura Party ou nous avons pu voir Nadia et Nicolas à l’œuvre. De talentueux artistes/photographes dont on peut par ailleurs admirer le travail (mais aussi des articles) sur le superbe site Monkey Dose.

Encore une très belle édition ! On se retrouve au printemps pour le TGS Springbreak.
Un grand merci aux organisateurs et au service des relations avec la presse qui nous a particulièrement gâté cette année.

Dédicace à la très sympathique de L’Écran !

@ Gilles Rolland

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Crédits photos : Marion

Le report de Nicolas : 

En l’an 1989, un jeune garçon introduit une VHS dans un magnétoscope. À l’écran, un petit carré blanc indique que ce n’est pas un film pour les enfants. L’enfant regarde quand même. Detroit, un policier tombé dans un traquenard meurt et se fait ressusciter par la firme OCP sous forme d’un robot qui expédie ad patres les méchants. Pour l’enfant qui visionne cette bande, c’est une révélation qui le marquera à jamais. Il va dévorer des films comme Midnight Express, Vol Au-Dessus d’un Nid de Coucou comme des films d’action de l’âge d’or des vidéo-clubs et adorer des réalisateurs comme Paul Verhoeven. C’est le début d’un voyage cinématographique sans fin…

2017, l’enfant est devenu un jeune trentenaire qui écrit des articles pour la firme On Rembobine. Deux fois par an, il va faire son pèlerinage au TGS, et comme d’habitude les organisateurs de cette convention mettent les petits plats dans les grands pour recevoir des invités de choix.

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La revanche de la madeleine de Proust géante

Parmi ces guests, Frankie Muniz alias Malcolm, James Marsters alias Spike dans Buffy, mais aussi et surtout l’homme qui 28 ans plus tôt m’a collé une de mes premières beignes cinématographiques : Peter Weller, alias RoboCop, en personne.
Le TGS, c’est l’occasion de se reprendre ma propre jeunesse en pleine face. En plus, des têtes d’affiches ciné/séries, la présence de François Corbier et Passe-Partout me permet de revivre des moments télévisés marquants. Corbier, c’est le Club Dorothée, une émission qui a duré jusqu’en 1997 et qui a été suivie par 20 millions de spectateurs, un score impensable aujourd’hui. C’était le premier face-à-face avec des animés. Passe-Partout, lui, est toujours suivi par petits et grands (et ce, depuis 29 ans) dans Fort Boyard, un des jeux phares de la télévision française.
Aux côtés d’eux, l’acteur Adam Brown, alias le nain Ori dans la trilogie du Hobbit et Jib dans Pirates des Caraïbes : La Revanche de Salazar et Jerome St. John Blake, un acteur qui a la particularité d’avoir fait une carrière sans qu’on ait vu son visage à l’écran et qui a incarné un Mondoshawan dans Le Cinquième Élément, Mas Amedda dans la prélogie Star Wars ou encore un soldat Vogon dans H2G2 : le guide du voyageur galactique.
Les fans de Kaamelott ne sont pas en reste avec la présence Bo Gaulthier de Kermoal (le garde du corps d’Attila), Guillaume Briat, tous deux habitués du TGS, ainsi que Jonathan Chiche (Papinius) et Brice Fournier alias Kadoc, le gentil benêt frère de Karadoc. Ajoutons les comédiens de doublage Brigitte Lecordier, Patrick Poivey (voix de Bruce Willis qui nous rappelle l’âge d’or des films d’action dès qu’il ouvre la bouche), Patrick Borg et son fils Yoann ou encore Jennifer Fauveau.

Le trio Weller/Muniz/Marsters a donné deux conférences. L’occasion pour Marsters de raconter des anecdotes de tournage de Buffy, notamment la fois où en voulant marquer le coup lors d’une scène où Spike prend feu, il s’est brûlé les mains. Il a aussi évoqué également son passage dans Dragonball : Evolution en expliquant qu’on lui avait promis un projet à 120 millions de dollars, la présence de Chow Yun Fat (acteur qu’il admire) et Stephen Chow a la caméra et qu’il s’est retrouvé à jouer dans un film quatre fois moins cher avec Chow Yun Fat et que le reste des promesses était fausses. Marsters s’est d’ailleurs excusé pour ce film.
De son côté Peter Weller, dans un français pas trop mauvais mais moins intelligible qu’il n’avait l’air de le penser, a rappellé qu’il a eu de la chance de travailler avec de grands réalisateurs. Il faut dire qu’outre l’inoxydable RoboCop, il a joué dans le très étrange Le Festin Nu de David Cronenberg (adapté de William S. Burroughs), Planète Hurlante, Maudite Aphrodite de Woody Allen, Star Trek Into Darkness de J.J. Abrams, ainsi que des rôles récurrents pour Dexter et Sons of Anarchy. Il en a aussi profité pour remercier Paul Verhoeven en rappelant qu’avant RoboCop, il n’avait pas de carrière. Il a d’ailleurs évoqué le côté gueulard du « Hollandais violent » et le tempérament réservé, précieux et calme de Cronenberg. Amateur d’un cinéma à l’ancienne, il a affirmé détester les CGI et a déclaré que les plus grands classiques sont ceux qui ont été faits sans effets numériques.
Frankie Muniz a quant à lui rapidement évoqué les problèmes de santé qui lui ont empêché de se souvenir d’une bonne partie (et non la totalité comme il est souvent) de la série Malcolm, mais aussi le lien qui l’unit avec Bryan Cranston qui jouait son père dans la série.
Côté conférences, celle de Corbier et Passe-Partout fut aussi notable. L’animateur du Club Dorothée a balayé d’un revers de la main la rumeur sur les origines politiques de la fin du programme. Un homme très cultivé, affable, ayant de la répartie, jamais avare en bons mots et sans aucun filtre, même quand il a évoqué certains fans désagréables. Passe-Partout, André Bouchet de son vrai nom, a quant à lui parlé de son personnage et de ses débuts avec Mylène Farmer.

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Plein les yeux

Mais le Toulouse Game Show, c’est aussi des webséries, des YouTubeurs, des comics, des jeux-vidéo, mais aussi la présence de joueurs de rugby du Stade Toulousain ou encore des showcases en occitan.
C’est une foule venue encore une fois en nombre, avec pour certains, des cosplays plutôt fouillés (dont certains ont été postés sur notre compte Instagram) allant de Jack Sparrow à Rick de Rick & Morty. Un public qui a pu non seulement voir une réplique de la Porte des Étoiles, du Trône de Fer ou du vaisseau Enterprise mais aussi (encore mieux que le Salon de l’Auto) une DeLorean de Retour vers le Futur, une Chevrolet Impala 1967 de Supernatural ou une Ford Anglia 105 e Deluxe de Harry Potter.
Plein les yeux, plein les oreilles, et plein de souvenirs glanés pendant deux jours. Merci aux organisateurs, au service des relations avec la presse. Merci à Frankie Muniz. Merci à Leslie et Lola du magazine L’Écran, aux exposants, aux cosplayers qui ont accepté d’être pris en photos.

@ Nicolas Cambon

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Crédits photos : Nicolas Cambon


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