La semaine dernière avait lieu un hackathon sur la thématique de la culture et du tourisme (nous vous avions parlé ici).
Culture Com était sur place et a rencontré des 3 participantes qui reviennent sur leur expérience.
Camille Tardivon – PROJET IMMERCITÉ
- Présentez-vous en quelques mots ?
Je suis actuellement étudiante en Master 1 de Création et Communication digitale à l’ISCOM Paris. Avant cela, j’ai obtenu un BTS Design Graphique de l’ENSAAMA Olivier de Serres.
Je m’intéresse grandement à la culture, au patrimoine et à l’environnement. C’est pourquoi je travaille actuellement en tant qu’ouvreuse à l’Apollo théâtre de Paris et participe à un projet de re-dynamisation de la ville et du château de Gaillon avec l’institut Ergapolis. Durant mon temps libre, je cherche à développer ma créativité au travers de la photographie, du dessin, de l’animation et de tous types d’expérimentations.
- Comment avez vous entendu parler du hackathon culture-tourisme ?
Je suis le compte du Ministère de la Culture sur Facebook et j’ai ainsi vu leur post qui promouvait le Hackathon dans mon fil d’actualité.
- 3 mots pour résumer ces 3 jours de co-creation ?
Intense. Rencontres. Volonté.
- D’un point de vue professionnel, quels enseignements avez-vous pu tirer de cette expérience.
Grâce à cet hackathon, j’ai pu constater qu’avec une poignée de personnes motivées, on peut construire de très beaux projets en peu de temps !
J’ai pu mettre à l’épreuve les méthodologies de marketing et de communication que l’on m’enseigne à l’école pour construire un projet et j’ai pu en explorer d’autres plus appropriées pour un temps aussi court.
J’ai été confronté à l’élaboration d’un business model et la proposition d’un projet viable économiquement, contrairement aux projets que je peux mener à l’école pour lesquels l’aspect économique est abordé mais pas décisif. Lors du Hackathon, il fallait déjà pensé aux financements de notre projet.
J’ai aussi beaucoup appris sur le fonctionnement des institutions publiques et notamment en matière de culture et de tourisme, mais la plus grosse richesse de cet hackathon était les rencontres.
Muriel Zisman et Guadalupe Villambrosa – PROJET TERRITOIRE & SAVOIR FAIRE
- Présentez-vous en quelques mots ?
Muriel Zisman : Mon parcours s’est essentiellement construit dans le secteur des musées, avec des mission tournées vers le développement de la fréquentation et la fidélisation des publics. Je me suis inscrite au Hackathon Culture et Tourisme avec Guadalupe Villambrosa, chef de projet web et audiovisuel, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler pendant plusieurs années au Palais de la Porte Dorée.
Guadalupe Villambrosa : J’ai 18 ans d’expérience dans la conception et gestion de projets numériques et audiovisuels, spécialisée dans le domaine de l’ingénierie et la coopération culturelle. J’ai travaillé à Barcelone et à Paris en agence, en tant qu’indépendante, au sein de musées et d’établissements culturels et scientifiques.
- Comment avez vous entendu parler du hackathon culture-tourisme ?
Muriel : J’ai découvert l’événement sur LinkedIn.
Guadalupe : Muriel m’a proposé d’y participer ensemble quelques jours avant l’événement.
- 3 mots pour résumer ces 3 jours de co-creation ?
Muriel : Intensité, convivialité, diplomatie (voir question suivante ;))
Guadalupe : Endurance, négociation, combat 🙂
- D’un point de vue professionnel, quels enseignements avez pu tirer de cette expérience ?
Muriel : Sortir de sa zone de confort est toujours intéressant ! Par exemple, le fait de travailler en équipe avec des personnes que l’on ne connaît pas permet de développer l’écoute et la diplomatie. Et le coaching que l’on nous a proposé pour le pitch a été très utile pour préparer la prise de parole finale. Enfin, à titre personnel j’apprécie beaucoup ces moments de rencontre et d’échange avec d’autres professionnels du secteur culturel, c’est très enrichissant.
Guadalupe : J’avais vu l’autre côté de la barrière, l’organisation, et je voulais y participer pour connaître l’expérience de l’intérieur et pouvoir en améliorer les conditions pour les participants et les partenaires (j’aimerais beaucoup programmer un editathon). Un aspect auquel je ne m’attendais pas est la réticence de structures installées qui se sentent concurrencées par ce genre d’initiatives.
Cela a été très enrichissant. Et court. J’ai constamment de nouvelles idées pour le développement du projet de valorisation du savoir-faire français que nous avons conçu en équipe. Ça donne envie de se lancer dans la mise en œuvre.
Petit mot de la fin de la part de toute l’équipe Territoires et savoir-faire : un grand merci à nos mentors Hélène Cavalié et Stéphanie Gourdon ainsi qu’au Liberté Living Lab qui nous a très bien accueilli.