Un monde pour Clara, Jean-Luc Marcastel

Résumé : Les plus beaux rêves engendrent parfois les pires cauchemars.

Ensemble, ils rêvaient du meilleur des mondes. Un monde plus beau. Plus pur. Un monde parfait.
Et pourtant, ce monde n’est pas celui qu’elle espérait …

Avis : Après s’être reçue une balle anti-émeute, Diane se réveille dix ans plus tard du coma, et son monde a totalement changé. Pour un monde meilleur, pour un monde pour Clara, sa sœur jumelle morte d’un cancer à cause de l’explosion d’une centrale nucléaire. Elle va y croire Diane à ce nouveau monde, et elle va accepter d’en être l’icône. Mais tout n’est pas aussi beau qu’elle le pense…

Ce livre m’a remué, il est génial mais a un côté assez horrible en même temps. On y voit les pires côtés des humains, mais aussi les meilleurs. Les personnages ne sont pas lisses, ils sont compliqués, ils ont des qualités, des défauts. On y trouve des personnages vraiment mauvais, abus de pouvoir, de contrôle, qui profitent de leur situation, et on y trouve des personnages en souffrance qui essaie de survivre comme ils le peuvent. Diane est un perso que j’ai beaucoup aimé, qui se réveille complètement paumée et qui a envie de croire en ce nouveau monde, qui a envie d’être cette image qu’on lui fait miroiter. Elle est aidée par Clara qu’elle imagine dans sa tête et qui lui donne la force d’avancer. Et puis Diane va se rendre compte que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être, et elle évolue, elle prend des décisions. Je suis restée sur mes gardes avec Léo en revanche, dès le tout début. C’était un personnage pleins de colère qui s’aveuglait lui-même, et pourtant on a en même temps envie de lui faire confiance, comme Diane lui fait confiance. Et c’est un personnage complexe, qui n’est ni mauvais, ni bon.
Par contre j’ai tout de suite détesté le Géophile, le chef de Gaïa, je le sentais pas ce type, et sa façon de parler était plutôt flippante.

C’est un livre avec plusieurs facette, un bout de paradis qui s’écroule, des choix difficiles à faire, des décisions à prendre. Les personnages ne sont pas épargnés, pas plus Diane que les autres. C’est une lecture difficile, prenante et qui remet en question le monde et les hommes. Quel prix faut-il payer pour avoir le droit de vivre dans un paradis ? Et doit-on réellement payer ce prix ?

J’ai beaucoup aimé, c’était très beau et très dur, la fin m’a chamboulé. Un superbe livre, que j’ai trouvé très vrai, très humain.

Phrase post-itée : 
« Même enrobé de sucre, le piment, ça brûle toujours. »

La dédicace : 

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