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Cavalier seul à Anvers

Publié le 26 décembre 2017 par Paulo Lobo
Cavalier seul à AnversDans la ville d’Anvers, je n’ai pas réussi à me perdreDans la ville d’Anvers, j’ai vu des cyclistes et peu de voitures; plus de cyclistes femmes que d’hommes d’ailleurs, faut-il en déduire qu’à Anvers les femmes sont plus écolo, plus sportives, que les hommes ? Dans la ville d’Anvers, j’ai vu des devantures, énormément de devantures et de vitrines, dommage que la plupart ne recèlent que des magasins de vêtements, c’est chic et fade. Pourrait-on inventer un concept mixte fringues-livres-café ?Dans la ville d’Anvers, j’ai vu une foule de promeneurs, parmi lesquels une bonne partie étaient des jolies filles, bien habillées, élégantes, sveltes, intelligentes, qui ne culpabilisaient pas d’être jeunes et belles. Dois-je en conclure que les Anversoises soignent leur apparence ? (Je ne parlerai pas ici des Anversois, qui ont moins attiré mon attention)Dans la ville d’Anvers, j’ai vu beaucoup de trams circulant paisiblement sur leurs rails réglementaires, ce qui ne semblait surprendre personne. Une mobilité douce qui ne fait pas de chichis, mais il faut faire très gaffe aux vélos qui à chaque moment risquent de vous écraser sans arrière-pensée ni sonnerie .Dans la ville d’Anvers, j’ai vu une flopée de façades magnifiques, un tas de livres ouverts laissés par les générations d’avant, mille arrière-plans superbes pour la photographie urbaine, un cadre en mouvement perpétuel fascinant.Dans la ville d’Anvers, j’ai mangé un menu hamburger-frites-bière, je me suis régalé avec ce plaisir coupable et j’ai décidé de faire amende honorable en avouant le lieu du crime - Jack Premium Burgers.Dans la ville d’Anvers, j’ai prolongé le vice un peu plus loin sur une grande place ouverte, j’ai jeté mon dévolu sur une délicieuse gaufre belge à la crème. J’ai miamisé mon instant, sans l’ombre d’un complexe.Dans la ville d’Anvers, je me suis promené sur les quais le long de l’Escaut, un vent marin très frais me caressait le visage, c’était bon, c’était chouette, puis soudain un rayon de lumière a percé la couche nuageuse, j’ai pensé à mon enfance, j’ai pensé à la mer, j’ai pensé à plein de choses agréables, sans trouver les mots dans ma tête pour les définir.Dans la ville d’Anvers, je suis entré dans un café branché, j’ai bu un double expresso bien corsé, sans sucre, j’ai regardé la terrasse dehors, les personnes attablées et les gens qui passaient.Dans la ville d’Anvers, je suis passé devant un magasin design et j’ai aperçu à l’intérieur les deux jeunes vendeuses qui dansaient au milieu du show-room, je me suis arrêté quelques secondes pour les admirer et elles m’ont souri, j’aurais dû les prendre en photo ou aller les saluer, mais je n’ai pas eu la bonne attitude.
Dans la ville d’Anvers, je n’ai pas réussi à me perdre, mais j’en ai sacrément eu envie.
Cavalier seul à Anvers
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