Médias sociaux et médias traditionnels : what’s next ? Vers une personnalisation des médias de masse ?

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Neil Perkin nous fournit une présentation très pédagogique sur ce que sont les médias sociaux, sur ce qu’on doit en attendre, sur ce qu’on ne doit pas espérer.

Il pose aussi la question implicite de la place de la marque au-milieu de toutes les myriades de conversation qui ont lieu sur la toile.

Matthieu de Lesseux (Duke Interative) donnait une idée intéressante dans les Echos de ce matin (merci Constance pour l’info) :

“Cela signifie faire grandir à tous les niveaux. Il y a une notion de temps. Or une stratégie digitale se construit dans la durée, car sur des marchés mouvants il faut savoir tester, et apprendre de ses erreurs”.

Babylone ne s’est pas faite en un jour, et croire pouvoir faire des “coups” ponctuels semble, à terme, être très limité. Le “buzz” qui le fait bien, ce n’est pas une relation d’une nuit, c’est un échange de bons procédés, une affinité en fait entre une marque et un individu, un terrain d’entente win-win (je ne cite pas :p ). Affinitaire sera 2009, et Raphael Berger donne du grain à moudre à cette idée ici :

l’appartenance communautaire, elle pointe la nécessité de sociabilité que réclame l’individu tout en faisant apparaître deux nouveautés relatives à l’homme de demain :
- Il sera une sorte d’électron libre, adhérent à plusieurs communautés. Ces dernières voient d’ailleurs leurs centres d’intérêts exploser (ils ne seront plus confinés comme hier essentiellement à des thématiques religieuses ou politiques) ;
- Il entretiendra avec chacune des personnes, des relations singulières et particulières dont le support de communication choisi sera modulé en fonction du caractère de la personne : e-mail pour certaines, texto pour d’autres…

Good news aussi avec cette présentation : l’affirmation - enfin - que les médias sociaux interagissent avec les médias “traditionnels”, ils se répondent, s’observent, et se complètent, parfois les uns sont information-makers, parfois information-takers.

Une nouvelle fois, le débat blogueur versus journaliste est dépassé. Les deux interagissent, à des échelons différents, donc des solutions peuvent être créés pour tirer le meilleur parti des deux acteurs. On parlait il y a un temps avec Quentin M. de personnalisation des masses, on peut désormais parler de personnalisation des médias de masse, à condition de ne pas être trop intrusif. Des pistes de réflexion ont débuté.  L’attention elle se mérite !