Pour la première fois en France, une grande rétrospective est consacrée à l’artiste sud-africain David Goldblatt (né en 1930) dont les photographies offrent, depuis les sixties, un panorama à la fois poétique et frontal de son pays.
Fils d’immigrés juifs lituaniens, fervent opposant à l’apartheid dont il a suivi toutes les étapes, il retrace son histoire via plus de deux cents clichés. Urbanité ou nature sauvage, ouvriers ou bourgeois, peaux sombres ou peaux claires, extravagance ou introversion… Ici, c’est le contraste du noir et blanc qui raconte tout.
L’exposition se composent de plusieurs séries majeures issues des archives du photographe, mais également de collections françaises et du dépôt effectué à la galerie Goodman de Johannesbourg.
Le photographe, originaire d’Afrique du Sud, débute en 1960. Ses premières séries, « In the Mines » et « Afrikaners » sont aujourd’hui devenues des incontournables de la photographie, pour ceux qui aiment le travail de David Goldblatt et en particulier en ce qui concerne la photographie documentaire.
L’artiste y dévoile « avec acuité la complexité des relations sociales sous l’Apartheid ». Une « tension singulière entre les sujet, les territoires, la politique et la représentation » que veut montrer l’exposition.
Produits par le Centre Pompidou spécialement pour l’événement, sept films seront également diffusés au fil des salles du parcours.
David Goldblatt, du 21 février au 7 mai au Centre Pompidou, Paris.