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Konbini New wave #7 : Benjamin Siksou, profond mélancolique

Publié le 29 décembre 2017 par Milega

Konbini New wave #7 : Benjamin Siksou, profond mélancolique

Cette année, Benjamin Siksou vient de franchir un nouveau cap - ou plutôt deux. En musique, son premier amour, il débarque avec un album intimiste, Au chant du coq . En cinéma, il a décroché pour la première fois le rôle principal d'un film de niche, Villeperdue .

Musicien jazzy et acteur romantique, Benjamin Siksou avait le profil idéal pour intégrer la NEW WAVE, aux côtés de ses semblables prometteurs. Pour l'occasion, il propose une version des plus mélancoliques du titre emblématique des Rita Mitsouko , "Marcia Baïla ". Sur le même ton, il se raconte dans une interview.

Benjamin Siksou : Oui, c'est comme ça que je compose. Un peu de piano aussi, parfois. Je prenais des cours de violon quand j'étais petit, mais c'était seulement mon éveil musical.

J'ai appris à jouer de la guitare avec des potes, pour m'accompagner au chant, à la base. Pour chanter du Nirvana ... J'ai voulu apprendre les chansons que j'aimais chanter.

Au final, ils n'ont gardé que "Just the Two of Us ". Mais j'en ai chanté cinq ou six de ... J'avais tout choisi, mais il y avait un pré-casting avant, et c'est le producteur qui a dit que je devais chanter celle-là devant le jury.

On ne peut jamais savoir ce qui va marcher. Tu penses juste à l'expérience que ça peut être. Quand tu vois que c'est Abdellatif Kechiche , tu n'hésites pas. Je connaissais bien son travail.

Un air de famille ou Cuisine et dépendances m'ont beaucoup marqué. Peut-être à cause des thèmes aussi, qui me correspondent, comme celui de la famille.

Downtown 81, m'a complètement changé. On suit dans New York, en 1980-1981, et on voit toute la scène new-yorkaise du début des années 1980, avec un mec qui s'appelle , un chanteur qui fait du free-jazz punk. C'est incroyable, fascinant. Je l'ai vu vers 18 ans. C'est le moment où j'ai voulu faire de la musique.

Sinon, il y a aussi , un réalisateur au style très particulier, très reconnaissable, qui a fait Nous, les vivants. Autant dans le fond que dans la forme, c'est très grinçant, très drôle et étonnant.

En ce moment, tu es à l'affiche de Villeperdue. Qu'est-ce qui t'a séduit dans ce film ? Il est très différent de ceux que tu as faits jusqu'ici.

Je trouve que c'est l'un de mes plus beaux rôles parce que le réalisateur, Julien Gaspar-Oliveri , nous cherche, nous accompagne. Il nous fait donner le meilleur de nous. Moi c'est ce que j'attends : j'ai envie qu'il y ait ce rapport, avec le metteur en scène.

J'ai réussi à aller au bout de mes idées, de certaines obsessions musicales. Ça m'a beaucoup soulagé de pouvoir collaborer, de me lâcher un peu. En plus, cette fois, je n'ai écrit qu'en français. Pour moi, l'anglais ça me sert plus à chanter de grands standards qu'à écrire des chansons originales. J'ai vraiment dissocié ça dans ma tête, les reprises en anglais pour le spectacle, et mes compositions et mes textes en français. Ce qui est, je trouve, beaucoup plus sincère, naturel et intéressant à chanter. " Le reste ici.


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