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Almadav Project éclaire le Sunset

Publié le 13 janvier 2018 par Assurbanipal

Alexandre Cavaliere: violon

David de Vrieze: trombone

Quentin Liégeois: guitare électrique

Garif Telzhanov: contrebasse

Wim Eggermont: batterie

ALMADAV Project est normalement fondé sur le trio exandre Cavaliere, id de Vrieze mais Manu Bonetti a deux doigts blessés à la main droite. C'est pourquoi Quentin Liégeois le remplace ce soir. Comme le nom du guitariste de la soirée l'indique, tous les musiciens du quintet sont Belges.

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" Crumbling " (Manu Bonetti). Ca swingue joyeusement dès les premières notes. C'est aussi frais et vivifiant que sur l' album. Le guitariste est à sa place. Le remplaçant est à la hauteur du titulaire. Ca s'écroule, s'effrite délicieusement comme le titre du morceau l'indique. Ces Belges respirent le Swing comme d'autres l'ennui. Naturellement et puissamment. Même l'ingénieur du son applaudit le solo de guitare. La rythmique maintient les braises chaudes alors que le violon crache le feu. Par rapport aux photos et aux films que j'ai vu, le violoniste a perdu ses lunettes et ses cheveux mais il a gardé l'essentiel, le Swing!

La guitare démarre funky, bien poussée par la rythmique. Gros son de trombone en solo. Le guitariste a vraiment trouvé sa place dans ce 5 majeur.

Il paraît que 3 compositions du guitariste titulaire ont été jouées à suivre. Je n'en ai entendu que 2. Trop forts, ces Belges!

" Flop " (Alexandre Cavaliere) . Ils espèrent ne pas en faire un, de flop. Aucun risque s'ils maintiennent ce niveau de jeu. Un morceau rapide au feeling latino mais juste pour l'intro. Ensuite, c'est le son du groupe, dynamique et tonique. Le violoniste met les gaz et décolle propulsé par la rythmique qui coupe du petit bois et le flambe en même temps. Le tout sans émission de Co² ni de GES. Quentin Liégeois a un jeu savoureux.

Une ballade pour calmer le jeu. Lancée groupés. Solo de violon qui de nouveau enflamme l'ensemble, très bien soufflé par une rythmique de forge. C'était " Alexonious " (Alexandre Cavaliere), hommage décalé à Thelonious Sphere Monk.

" Isaak ", dédié à son fils par David de Vrieze (trombone). Ca commence fort, comme une fanfare funky. Gros son de trombone. Le gamin doit être remuant, sapristi!

Le premier standard de la soirée. " What is this thing called love? ". Ca swingue bien groupé. Superbe vibration de la rythmique derrière un solo enflammé de trombone. Premier solo de batterie du concert. Les tambours roulent, les cymbales tintent. Bonne vibration sans démonstration. Final groupé.

" Tides ", le titre album. Une nouvelle composition du guitariste absent, Manu Bonetti. En fait, ce concert est un hommage au guitariste, en son absence mais de son vivant. Il faut toujours rendre hommage aux gens de leur vivant. " La postérité n'a rien fait pour moi " ( Alphonse Allais ). Des vagues comme le titre l'indique. Plutôt calme pour commencer. Puis la rythmique installe la pulsation. Il y plus de remous. Le violon joue le chant des mouettes rieuses. Le trombone brasse de l'air mais positivement. Le violon fend l'espace alors que la rythmique remue l'eau en un puissant courant. La vague, c'est la rythmique. Sa crête d'écume, le violon et le trombone.

" Jumps " toujours de Manu Bonetti. La musique procède par petits sauts en effet.

Ce morceau me plaît moins et j'ai école le lendemain. La chronique cesse donc ici.


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