Cette fin d'année, nous sommes partis (encore !) au Japon. Je crois que dans ce pays fort attentif au rythme des saisons, celles-ci sont toutes sources de plaisirs variés. C'est le cas de l'hiver aussi. Certes, les journées sont courtes mais la lumière y est particulièrement belle et le temps majoritairement sec. On a fait des balades vivifiantes sous le ciel bleu éclatant de Tokyo. On s'est baignés avec émerveillement dans des onsen (sources chaudes) entourés de magnifiques paysages de neige. C'est en hiver que le contraste est le plus plaisant entre la forte chaleur de ces bains et l'air froid. On a eu de la neige aussi. Et on a ainsi alterné les villes, moyennes ou grandes, et la campagne montagneuse.
On est passés de ça (ci-dessus)...à ça
Côté nourriture, on a savouré les spécialités, nationales ou locales :
- les soba, choisies par préférence froides malgré la météo,
- les tempura, de légumes pour moi, avec notamment un très bel et bon assortiment dans un restaurant de Matsumoto,
- le tonkatsu (porc pané)
- Le poisson cru, en sushi ou chirashi (bol de riz)
- Le miso aux légumes grillé sur feuille de magnolia, spécialité de la région de Takayama,
On a aussi improvisé selon le temps disponible, la faim et ce qui était ouvert et ne nécessitait pas une heure de queue. En effet, la période de fin d'année est une époque festive et vacancière essentielle dans ce pays : tous les musées, un grand nombre de restaurants, beaucoup de magasins sont fermés plusieurs jours entre le 29-30 décembre et le 3-4 janvier. Cela ne nous a pas vraiment gênés et on ne s'est jamais affamés ! On a même toujours bien mangé grâce au hasard, à notre intuition ou à des conseils avisés.
Il y a eu un bento (végétarien) dans le train.
Arrivés dans la ville très touristique de Takayama, on a vu beaucoup de monde faire la queue et on est tombés par hasard sur une petite "cantine" à l'accueil adorable, proposant seulement 2-3 plats, où j'ai mangé des croquettes de pomme de terre à la viande (fameuse dans cette région, le boeuf de Hida) très plaisantes.
Arrivés en soirée à Nagoya le 1er janvier, on a ainsi demandé de l'aide à l'hôtel et ils ont trouvé un unique restaurant à nous conseiller à proximité. C'est bien tombé, c'était un restaurant de udon (pâtes de blé épaisses) tout à fait délicieux, avec des udon cuites dans une soupe miso et servies dans une sorte de cocotte en terre. On pouvait choisir la garniture et j'ai pris tofu frit et ciboule.
Les Japonais sont grands amateurs de glace en toute saison. On est retournés dans un endroit qu'on avait beaucoup aimé, manger une glace, pour moi, matcha et sésame noir.
On a aussi mangé des tas de mets fort délicieux dans les auberges / ryokan où nous dormions, avec une finesse et une sophistication variables selon les lieux.
Exemple d'un petit plat délicieux : tofu pané, tempura de légume, piment et bouillon parfumé
Il y eut aussi quelques repas non japonais, quand on a cuisiné pour fêter Noël ou recevoir des amis notamment. Et il y a aussi un des rituels de week-end de notre cher hôte de Tokyo, qui est d'aller manger une omelette à la terrasse des Bacchanales, bistrot à la française : omelette assez irréelle dans sa forma parfaite, et tout à fait délicieuse (mignon clin d'oeil du serveur sur le pain)
On a aussi découvert un nouveau "concept" amusant et bon : la salade croquante et hachée, chez Crisp Salad Works : le principe est de choisir une salade composée (Caesar, thaï....) et une personne la hache énergiquement avec un grand hachoir sur le moment, l'assaisonne et vous sert la salade dans un bol, à manger à la cuillère. Le hachage a la juste taille et la salade est fraîche, croquante et plaisante. A exporter ?
Les petits déjeuners ont été très variés selon les ryokan et hôtels où nous dormions. J'en avais déjà parlé. Le plus souvent, il s'agit soit d'un petit déjeuner très classique et varié, soit d'un buffet au large choix.