Synopsis : Grâce à une coopération sans précédent entre États, un réseau de satellites contrôle désormais le climat et protège les populations. Jusqu'à ce que le dispositif se dérègle... S'agit-il d'un complot ou d'une faille dans le système ? S'engage alors une véritable course contre la montre pour découvrir la vérité, avant qu'une géo-tempête globale ne se déclenche et ne détruise tout sur son passage.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Dean Devlin
Scénaristes : Dean Devlin, Paul Guyot
Acteurs : Gerard Butler, Jim Sturgess, Abbie Cornish, Alexandra Maria Lara, Daniel Wu, Eugenio Derbez, Ed Harris, Andy Garcia
Musique : Lorne Balfe
Genre : Action, Science-fiction, Thriller
Durée : 1 heure et 49 minutes
Date de sortie : 1er novembre 2017 (France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Warner Bros. Pictures, Skydance Media, Electric Entertainment
Distribué par : Warner Bros. Pictures
Titre original : Geostorm
Notre note : ★★☆☆☆
Notre commentaire : " Geostorm " est, à la fois, un film catastrophe, et un thriller de science-fiction, datant de 2017, co-écrit, produit et réalisé par Dean Devlin, qui signe là son premier long-métrage à la mise en scène. Les acteurs principaux sont Gerard Butler, qu'on a pu voir dans " La Chute de Londres " (2016), Jim Sturgess, qu'on a pu voir dans " Las Vegas 21 " (2008), Abbie Cornish, qu'on a pu voir dans " Prémonitions " (2015), Alexandra Maria Lara, qu'on a pu voir dans " Rush " (2013), Daniel Wu, qu'on a pu voir dans " Sky On Fire " (2016), Eugenio Derbez, qu'on a pu voir dans " Miracles from Heaven " (2016), Ed Harris, qu'on a pu voir dans " Mother! " (2017), et Andy Garcia, qu'on a pu voir dans " Passengers " (2016).
L'histoire proposée par " Geostorm " ressemble étrangement à un mix de plusieurs métrages antérieurs. Dans un premier temps, on retrouve des idées venant de " Armageddon " (1998) de Michael Bay avec entre autres, Bruce Willis, Ben Affleck ou encore Liv Tyler, et notamment l'idée de mission périlleuse avec l'éventuel sacrifice du personnage principal. On retrouve également des éléments de " Gravity " (2013) d' Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock, George Clooney et déjà un certain Ed Harris, et particulièrement l'aspect survie dans une station spatiale alors que cette dernière est en phase d'auto-destruction. Enfin, " Geostorm " peut, dans une certaine mesure, faire penser à " Moonraker " (1979) de Lewis Gilbert avec Roger Moore et Michael Lonsdale, pour le côté " j'envoie des navettes dans l'espace comme on prend le métro... "
La première déception quand on visionne " Geostorm " c'est la faible qualité des effets spéciaux, notamment concernant la partie catastrophes se déroulant sur terre. Dans la plupart des cas, on peut clairement voir les CGI, c'est-à-dire les images générées par ordinateurs. Fatalement, cela enlève une part de réalisme et donc on s'immerge nettement moins fortement dans le récit. Cette absence de qualité ne permet pas de maintenir la tension et d'éprouver de l'empathie pour les victimes, là où c'était pleinement le cas dans " 2012 " (2009) de Roland Emmerich.
La seconde déception du métrage, ce sont les nombreux trous que l'on peut relever dans le scénario. En effet, face à une vague d'événements météorologiques extrêmes en 2019, le monde s'est réuni pour mettre en place un réseau de satellites d'ajustement climatique. Le savant derrière tout cela, le génie qui a sauvé l'humanité, n'est autre que Gerard Butler. Gerard Butler en super scientifique ? Honnêtement ça passe mal ! Ce personnage, Jake Lawson, se fait virer pour son refus de suivre le protocole et se fait remplacer par son frère Max ( Jim Sturgess). Mais trois ans plus tard, les choses commencent à mal tourner avec le réseau de satellites. On revoit donc Jake sur la station spatiale internationale pour faire des diagnostics, mais personne ne reconnaît l'homme qui a inventé ce système complexe et qui a sauvé la planète. Rire.
Le spectateur aura certainement été attiré dans une salle obscure par les annonces de tsunamis à Dubaï et par une grêle assassine à Tokyo. Mais finalement, la majeure partie du développement nous invite à suivre des personnes se connectant à des serveurs, parlant de cryptage, et examinant des images de surveillance. Point positif du point de vue du design, les petits holoframes dépliables qui ont remplacé les téléphones portables, sont ici plutôt cool.
Une conspiration pour s'emparer du pouvoir mondial en détruisant la plus grande partie de l'humanité finit par être mise à jour, mais dans leur scénario, Dean Devlin, le réalisateur, et Paul Guyot, son co-scénariste, n'ont pas jeté de bases pour démasquer le méchant. Ils savent que nous avons déjà entendu cette histoire, alors pourquoi se faire chier ? Plus déconcertant est leur refus de développer les éléments qui font que le spectateur se soucie des individus quand la fin de l'humanité vient frapper. Ou encore, après avoir présenté la fille adolescente de Max avant qu'il ne parte en mission, ils l'oublient complètement jusqu'à la fin du film. Enfin, ils omettent aussi de créer tout type de rapport entre Max et les astronautes qui sont sur le point de l'aider à sauver le monde.
En date du 18 décembre 2017, " Geostorm " avait généré 33 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et 175 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale au box-office de 208 millions de dollars contre un budget de production de 120 millions de dollars.
" Geostorm " va fait l'objet d'une édition en DVD ainsi qu'en Blu-ray, à paraître le 7 mars 2018 chez Warner Home Vidéo France. Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, " Geostorm " est un thriller de science-fiction médiocre, doté d'une histoire bancale et d'un développement on ne peut plus basique. L'intrigue est convenue et la mise en scène est assez grossière. La distribution nous offre des personnages caricaturaux auxquels on n'arrive absolument pas à s'accrocher. Le rythme est sympathique, mais les effets spéciaux sont catastrophiques, ce qui gâche profondément le plaisir de regarder ce métrage. Un film dont on pourra s'acquitter et qu'on s'abstiendra de suggérer ...
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