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Pamiers (Ariège) : quel destin pour le patrimoine religieux ?

Par Benoit De Sagazan

Deux événements intéressent actuellement le patrimoine religieux de Pamiers, en Ariège : La restauration de la cathédrale, et le départ avant l'automne des carmélites, qui après une présence de 360 ans dans la cité, fermeront leur couvent.
Plus largement la question de l'avenir du patrimoine de l'Eglise catholique en Ariège est posée dans la presse régionale.
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La cathédrale Saint-Antonin à Pamiers, à une seule nef, simple et majestueuse, futconsacrée le 9 janvier 1689 puis classée Monument Historique le 9 août 1906. L'Etat, prppriétaire de l'édifice en vertue de la loi de 1905, a entamé en 2007 une importante campagne de travaux destinés à restaurer la façade nord de l’édifice, les couvertures des bas côtés et les vitraux. (Source Ariège News)

Concernant le départ des Carmélites...
« C'est avec beaucoup de tristesse que le diocèse de Pamiers a accueilli cette nouvelle. Le Carmel de Pamiers a été fondé en 1648 et depuis 360 ans, les religieuses ont prié et travaillé pour la ville, qui les a toujours entourées de son affection. Le monastère fait partie du patrimoine appaméen. De nombreuses familles ont participé au cours de son histoire à sa construction et à son entretien. Il est la propriété des religieuses. Elles décideront ultérieurement avec le Carmel de Luçon de ce qu'il convient de faire des bâtiments. La chapelle restera affectée au culte et un lieu de mémoire sera préservé », indiquait-t-on à l'évêché. Elles n'étaient plus que cinq à vivre leur vocation dans cet immense bâtiment. "
Lire l'intégralité de l'article dans la Dépêche du Midi (16 juin 2008

Ce même quotidien pose la question : Quel destin pour les biens de l'Eglise catholique ?
Les biens de l'Eglise catholique sont nombreux à Pamiers et dépassent de loin les capacités d'entretien du diocèse. Il y a longtemps maintenant qu'il veut se défaire d'une partie de ceux-ci. Par exemple l'immeuble de la Providence, rue Gabriel-Péri, qui est à la vente et qui a failli être acquis voilà quelques mois. L'affaire ne s'est pas faite, le panneau « à vendre » est donc à nouveau réinstallé. Mgr Perrier est favorable à un « dialogue avec la mairie », nous indiquait-il récemment, pour faire un tour de table et rechercher des opportunités de cession. L'évêché lui-même, s'il n'est pas pour l'heure à la vente, posera à terme des problèmes car la bâtisse est immense, ancienne, se dégradant et difficile à entretenir. D'ailleurs des études ont été faites dans la perspective d'un déplacement de l'institution sous d'autres cieux."


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