Les éditions Le Pauvre songe publie Triptyque 3 de Christian Ducos.
La parole, jusqu’au silence
Pour ciseler d'esprit fin le poème...
Cette plus-que-légère légèreté,
la Grâce
Pour ciseler d'esprit fin le poème
Finement maniés gouges et maillets
Mais si beau soit-il, sans le parfum soudain
Des pivoines, miettes et lambeaux
/
Les yeux ouverts
Puissent nos yeux
s'accoutumer à la nuit.
Quelques pommes de terre
Pelées les yeux ouverts
S'éloignent les jours d'abondance
Le poème devient de plus en plus maigre
/
Le vase
Ne rien espérer de l'espoir.
Ne pas désespérer du désespoir.
Si la poitrine est calme
Et vide le cœur
Glaise et mains feront vase
Où fleurs refleuriront
Christian Ducos, Triptyque 3, Le pauvre Songe, 6€
Christian Ducos est né en 1955. Il commence à écrire vers l’âge de 17 ans, devient instituteur, entre en relation avec Kenneth White puis Jean-Paul Michel dont les œuvres seront pour lui à des degrés divers des déclencheurs. Il a publié neuf plaquettes aux éditions le Pauvre Songe, deux livres, La Source et Dans l’indifférence de l’arbre au Cadran Ligné et Le Bruit de l’encre, chez Collection de l’Umbo.
Sur le site du Cadran ligné