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Le droit à la déconnexion

Publié le 14 février 2018 par Happyswallow @happy_swallow_

déconnexionVous est-il déjà arrivé de saturer dans un monde où le virtuel est omniprésent ? Je suis sûre que oui et parfois, cela arrive sans que l’on s’en rende compte. Explication.

Le droit à la déconnexion : définition

Dans le milieu professionnel, le droit à la déconnexion est précieux. Plus qu’une vague notion à la mode, il s’agit d’un vrai droit dont tous les salariés peuvent bénéficier. L’outil numérique a révolutionné le monde du travail, et pas seulement en bien. En effet, la frontière entre vie privée et vie professionnelle est devenue plus floue. L’employeur peut contacter ses collaborateurs à n’importe quel moment et n’importe où y compris pendant les temps de repos. Le droit à la déconnexion vient encadrer cela afin de préserver la santé des travailleurs.  Ainsi, ils n’étaient pas tenu à répondre aux mails et appels en dehors de leurs heures de travail.

Et dans la vie quotidienne ?

Et bien, force est de constater que la majorité d’entre nous, et notamment les générations Y et Z, sont addicts aux nouvelles technologies. Si les réseaux sociaux nous ont rapprochés, nous n’avons pourtant jamais été aussi seuls. D’un point de vue personnel, je ne peux pas dire que les réseaux sociaux me rendent heureuse. Pourquoi ? Parce que, dans un premier temps, cela prend un temps fou. Nous likons des statuts, visionnons les photos de nos « amis », au détriment de sorties, de lecture et autres activités plus instructives. Et puis, dans un second temps, notre propre vie semble bien fade lorsqu’on la compare à celle des autres. Car là est le principal souci de cette hyper-connexion. La curiosité, et parfois, le voyeurisme nous poussent à entrer toujours plus dans l’intimité de ceux que nous appelons « amis ».

Tout cela me dérange. J’aime les réseaux sociaux car ils sont un formidable outil de communication et de marketing. C’est aussi l’opportunité de rester en contact avec des personnes qui nous sont chères mais qui vivent loin de nous. Pourtant, sur le plan personnel, j’ai désactivé la totalité de mes réseaux sociaux. Je reste présente pour mon blog, mais c’est tout. Et honnêtement, je me sens plus heureuse ainsi. Je ne ressens pas le besoin de vérifier si telle ou telle personne (avec qui je n’ai pas communiqué depuis des années) a trouvé un job, s’est mariée, a eu un enfant. Une étude britannique a d’ailleurs démontré que les réseaux sociaux impactaient négativement le moral de ses utilisateurs. Et je ne parle même pas de cyberharcèlement !

Je profite de mon droit à la déconnexion !

Exit les applications telles que Messenger qui m’obligeaient, quand j’étais étudiante, à être disponible 24h/24 et 7 j/7. Quand j’avais un travail de groupe et que l’on me contactait en pleine ou le dimanche pour travailler, cela me rendait folle ! Je trouvais cela terriblement irrespectueux, car on oblige la personne contactée à se rendre disponible immédiatement.

Le simple fait de désinstaller cette application m’a permis de me sentir plus libre mais aussi de protéger ma vie privée. Par la suite, j’ai désactivé complètement mon compte privé Facebook (j’ai gardé mon compte pro, il faut pas exagérer

😉
) et je n’ai désormais plus aucune visibilité sur la vie de ces « amis » dont je n’ai plus entendu parler depuis des années. Désormais, je n’ai plus du tout de compte personnel, quel que soit le réseau social. Je ne ressens aucunement l’envie de vérifier ce que tous ces gens font de leur vie, où se sont passées leurs dernières vacances. Ça m’est égal. Alors oui, je ne suis quasiment plus présente sur les réseaux sociaux, mais cela me laisse le temps de vivre ma vie, la vraie.

Et vous, que pensez-vous des réseaux sociaux ? Combien de temps par jour passez-vous sur les réseaux sociaux ?


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