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Oldelaf – Goliath

Par Darkstein

Oldelaf – GoliathIl se sera fait attendre, le successeur de Dimanche. Et le 5 titres offert aux KissKissBankBankers en attendant la sortie du troisième opus « solo » de M. De Laf m’aura mis le doute : Oldelaf a-t-il perdu son mojo ?

Et bien, à l’écoute de Goliath, je peux vous assurer que non ! Et si le retard de livraison est, apparemment, du aux difficultés inhérentes à l’autoproduction de cet album, je ne peux que féliciter Oldelaf et son équipe d’avoir pris le temps. Les morceaux sont volubiles, chamarrés, des choeurs, de violons, de l’emphase, qui loin de gâcher les textes toujours aussi truculents et poétiques, les soulignent au stabilo rose fluo.

L’album s’ouvre sur « Le Poisson », petite fable entraînante et amusante, et enchaîne sur deux titres plus doux-amer, « Elle Dit » et l’incompréhension homme/femme, et « Mais Les Enfants » et le dur métier de parents. De la douceur et de l’amertume encore avec « L’Amour à l’Hotel Ibis » sur les travers des amours interdites. « Clara », la parisienne et « L’Orgueil » en demi-teinte suivent de près les plus faiblards « Rond » et « On Pourrait ». Tout cela sent le vécu, la nostalgie, crise de la quarantaine ?

Reprise de « Crépi », version Maxime Le Forestier (en tous cas c’est à lui que ça m’a fait penser !), « Et Si » qui m’a fait penser à ces paroles extraites de « Les Hippopotames » sur l’album Dernière Chance d’Etre Disque D’Or (sur lequel on retrouve aussi « Le Crépi ») :

« Et puis Jeff Buckley
Il nage mal mais il nage aussi »

On arrive au clou du pestacle, ZE plus belle chanson de l’album : « Le Coeur Fenouil ». Où l’on peut être poignant et drôle à la fois. Bravo M.Oldelaf.

So Much For Pathos, comme dirait les Monty Pythons, le morceau le plus barré de l’album : « J’Aime le Tennis » et son ambiance à la Max Pecas. J’adore. Pas le tennis hein, la chanson.

Et pour clore l’album, « Plante des Tomates », sympa avec ses rimes en -ate (il fallait le faire).

Parlera-t-on des morceaux bonus ? Oui. « C’est Michel », barré, « Première Classe », rigolote, « Marc Lévy », mouais, « La Tristitude 2017 », chantée à la bouche avec des nouvelles paroles, du beatbox, j’adooore !, et puis les reprises acoustiques de « Elle Dit » et « Nancy », un morceau que les nancéiens doivent détester mais que j’adore. Cap’ d’en faire une sur Lyon tout pareil ?

Bref, un album a écouter encore et encore, à l’instar des précédents.

A Ecouter : « L’Amour à l’Hôtel Ibis », « Le Coeur Fenouil », « J’aime le Tennis »

A Eviter : « Rond », « Clara », « L’Orgueil », « On Pourrait ». Mais on pourrait aussi les écouter.


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