Je vous avais déjà parlé de mes déceptions lecture dans cet article, me revoici avec une seconde édition. Eh oui, on ne peut pas plaire à tout le monde et malheureusement les livres que je vais vous présenter n’ont pas fait exception à la règle.
Si vous avez lu certains de ces livres, n’hésitez surtout pas à me dire ce que vous en avez pensé, que vous partagiez mon avis ou non.
Le livre : « La petite couturière du Titanic »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Dès sa sortie en format poche « La petite couturière du Titanic » m’a intriguée (il faut dire que j’ai vu le film de J.J Abrams une bonne dizaine de fois lorsque j’étais plus jeune). Pas vraiment à la hauteur de mes attentes.
L’auteure : Kate Alcott, de son vrai nom Patricia O’Brien, est une journaliste et romancière américaine. Elle a écrit plusieurs romans, dont « A touch of Stardust » sur les dessous d’Hollywood à l’époque du tournage d’Autant en emporte le vent et « La petite couturière du Titanic » premier de ses romans à être traduit en français. Pour la suivre c’est ici.
Le résumé : « Avril 1912. Tess Collins, une jeune servante anglaise, est venue à Cherbourg vivre de sa passion, la couture. Hélas, la maison qui l’emploie la traite comme une domestique.Lorsqu’elle apprend qu’un paquebot se dirigeant vers les Etats-Unis va faire escale à Cherbourg, elle décide d’embarquer pour tenter l’aventure.À bord du Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture anglaise, qui s’apprête à présenter sa nouvelle collection à New York. Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, elle décide d’employer Tess. En première classe du navire, Tess découvre un monde fastueux. Elle fait la rencontre de deux hommes, Jim, un marin, et Jack, un self-made-man américain. Mais, tandis qu’un triangle amoureux s’installe, le paquebot, sans que ses occupants s’en doutent, fonce vers un iceberg…Réchappant à la catastrophe, Tess découvre que sa maîtresse a embarqué à bord d’un autre canot de sauvetage. Mais celle-ci a-t-elle survécu aux dépens d’autres passagers ? Elle se trouve bientôt face à un dilemme : rester fidèle à sa maîtresse ou dire ce qu’elle a découvert des circonstances du drame ? »
Mon avis : En débutant ma lecture, je pensais l’intrigue davantage centrée sur les aventures de Tess sur le paquebot et le terrible naufrage du Titanic. Aussi, j’espérais de l’émotion et même un petite pointe d’effroi. Or, il n’en est rien, la traversée jusqu’au naufrage est bâclée en une trentaine de pages à peine alors qu’il s’agit du point culminant et déterminant du reste de l’histoire : amère déception.
Le roman de Kate Alcott est entièrement basé sur ce qu’il est advenu après l’arrivée des passagers rescapés à New York et notamment les procès dirigés par la Comission sénatoriale de la White Star (la compagnie propriétaire du paquebot) qui a commis une multitude d’erreurs qui ne sont pas étrangères au terrible accident. L’histoire repose ainsi sur les véritables procès verbaux dressés à l’époque.
Les personnages principaux (Lucy Gordon Duff et son mari, Madame Brown, le capitaine, certains des marins…) ont réellement existé et on les retrouve d’ailleurs dans le film Titanic.
Cette dimension historique est couplée d’une problématique étique qui amène à se questionner : comment peut-on s’attendre à réagir dans une situation où seule la lutte pour la survie semble compter ? Ceux qui ne sont pas retournés sur les lieux ont-il eu tord ?
Intéressant, cependant mon avis reste mitigé. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages qui sont tous trop manichéens à l’exception de la soeur de Lucy Gordon Duff qui reste malheureusement très secondaire à l’histoire. De plus, j’ai trouvé le rythme trop lent ou du moins le format peu adapté à l’histoire.
En bref : Une lecture avec des axes intéressants notamment sur le plan historique, mais je n’ai pas été emballée par la lecture.
Le livre : « Testament à l’anglaise »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Au risque d’en contrarier certains, je dois admettre que j’ai eu énormément de mal à accrocher avec ce livre qui a pourtant reçu le prix du meilleur livre étranger en 1996.
L’auteur : Jonathan Coe est un auteur anglais. Il a enseigné à l’Université de Warwick. En plus de la littérature, il est également passionné par la musique et fait partie d’un groupe.
Il doit sa notoriété à son quatrième roman « Testament à l’anglaise » qui a connu un important succès. Jonathan Coe a reçu le Prix Médicis étranger en 1998 pour son livre « La Maison du sommeil« . Il a également été l’un des membres du jury de la Mostra de Venise en 1999.
Le résumé : « Le narrateur, Michael Owen, a été chargé par Tabitha Winshow, une vieille femme à l’esprit dérangé, d’écrire l’histoire de sa famille. Tabitha, Godfrey, Lawrence et Rebecca sont frères et sœurs. Lors d’une mission pendant la guerre, Godfrey, le préféré de Tabitha, disparaît. Profondément bouleversée, celle-ci accuse Lawrence, l’aîné, d’être l’instigateur de cette mort. Résultat, Tabitha se retrouve enfermée dans un asile ! On lui accordera sa première permission dix-neuf ans plus tard. Une décision qui allait bientôt se révéler malheureuse. Car, cette nuit-là, la mort visita de nouveau Winshaw Towers. »
Mon avis : J’étais encouragée par de bons avis et mes attentes étaient probablement trop élevées. En effet, je m’attendais à une intrigue rythmée autour d’un crime mystérieux dans une grande famille de l’aristocratie anglaise sur fond de satire grinçante et drôle de l’Establishment.
J’y ai, à la place, trouvé une galerie de personnages antipathiques (avec de nombreux travers) et des pages entières de souvenirs et autres tergiversations familiales.
On sent pourtant un grand potentiel et je n’avais pas envie d’abandonner ma lecture, tout de même intriguée par une pointe de suspense. Néanmoins après presque de 300 pages, j’ai fini par fermer ce livre pour ne plus l’ouvrir. Il s’agit donc de mon premier abandon de l’année. J’aurais peut-être la hardiesse de reprendre ma lecture plus tard avec davantage de recul et des expectatives différentes, je serai peut-être agréablement surprise.
En bref : Trop lent malgré une trame originale. C’est dommage!
Le livre : « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Auteure en vogue encensée par les blogueurs, Virginie Grimaldi livre ici un feel-good semi-autobiographique qui me tentait bien.
L’auteure : Virginie Grimaldi est une auteure française. Lauréate du prix e-crire auféminin 2014 avec « La peinture sur la bouche », elle signe avec « Le premier jour du reste de ma vie » son premier roman. Son second roman « Tu comprendras quand tu seras plus grande » est traduit en plusieurs langues et une adaptation cinématographique est en cours. Son troisième roman, « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » est sélectionné pour le Prix maisons de la presse. Pour la suivre c’est ici ou ici (vous pouvez également retrouvez son Instagram ici).
Le résumé : « « Je ne t’aime plus. »Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis. »
Mon avis : Ce livre a reçu un très bon accueil du public, ce qui a engendré pas mal d’attentes de ma part. J’ai donc été un peu déçue de trouver un livre relativement classique, agréable à lire mais sans grande surprise.
Virginie Grimaldi décrit la vie de Pauline, une jeune mère de famille un peu dépassée et tout récemment séparée de l’amour de sa vie. On la suit dans son deuil de l’amour idéalisé par le biais de lettres adressée à son ex-mari afin de lui rappeler tous les bons moments qu’ils ont passé ensemble dans l’espoir de le faire changer d’avis.
Sur le chemin, Pauline tente de se retrouver, de se rapprocher de cette mère distante, de ce père ancien alcoolique et de cette sœur aux apparences parfaites. Tout cela avec l’aide de son psy excentrique, de quelques copines foldingues et de sa douce grand-mère paternelle.
En bref : Ce roman se lit bien et a un air de lecture de vacances, mais honnêtement ça ne mérite pas toutes les louanges que j’en ai lu.
Vous avez lu certains de ces livres ? Qu’en avez vous pensé ? Avez-vous également eu des déceptions lecture récemment ?