Bibiche est un mot qui m’évoque une relation affectueuse et familiale, la jeunesse aussi, peut-être même l’adolescence. Et bien que je n’en ai plus l’âge il a toujours un fort capital de sympathie.
J’étais donc intriguée par l’apparition d’une ligne de sous-vêtements portant ce nom, imaginant quelque chose de moderne, à la limite de l’impertinence. C’est exactement ce que j’ai découvert en avant-première.
Les modèles ont été dessinés par une équipe de créateurs parisiens, et la fabrication a été conduite en bénéficiant du savoir-faire en corsetterie de Barbara, qui est une marque renommée dans ce segment.
Des armatures et une coupe corbeille feront pigeonner la poitrine. Celles qui ne veulent pas d’armatures trouveront des coupes à leur goût sans être privées de décolleté plongeant. Et si vous ne jurez que par le rembourrage vous serez également satisfaites. C’est peut-être un détail pour vous mais c’est essentiel pour moi : les modèles sont conçus spécialement pour les épaules dites fuyantes (qui laissent glisser les bretelles à longueur de temps) avec un système quasi magique d’attache au milieu du dos, ce qui assure aussi de jolies épaules sous une robe d’été.
Les attaches sont dorées comme des fermoirs, rappelant que notre poitrine est un bien précieux. La plupart existent du 85 au 100, avec des bonnets jusqu’au F. Les culottes sont proposées du 36 au 44.Les culottes sont tanga, hautes et rétro ou plus classiques mais toujours "sans élastique aux fesses" pour demeurer insoupçonnables sous un pantalon. C’est le tulle qui est la matière de prédilection, pour sa transparence, avec des intérieurs coton pour la douceur. Les broderies se font mutines : on adore la paire de mains sur la poitrine, les yeux écarquillés pour cacher ce sein que l’on ne saurait voir, mais qu’on rêve de montrer, et le cornet de glaces qui ose s’afficher sur le pubis.