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MONTPELLIER – Retour sur DU SATIN BLANC – 19 février

Publié le 21 février 2018 par Idherault.tv @ebola34

Entretien avec Gloria Rodenas et Camille Amilhat, à la suite de la projection de DU SATIN BLANC

O'Sullivans, pub

62 rue de Rhodes - Montpellier

Du satin blanc... et une note bleue !

" Dans la lumière du temps suspendu... "

Pourquoi une œuvre nous interpelle t-elle avec une force telle que l'on ne puisse résister à l'envie de la voir et de la revoir encore ? Cela se vérifie régulièrement pour une œuvre peinte, un dessin, une pièce musicale, un texte, mais pour le cinéma c'est beaucoup plus rare !

Après avoir, pour la troisième fois, vu Du satin blanc je ressens toujours cette agréable envie, ce picotement, qui me pousse a, encore une fois, me replonger dans le quotidien de ses personnages, dans ce microcosme tellement ordinaire qu'il en devient exceptionnel.

Première œuvre de Gloria Rodenas, cette œuvre possède t-elle un pouvoir magique ?

Certes non, en y regardant de très près on pourrait même lui trouver des défauts, émettre quelques critiques, mais voilà, on n'en a pas envie. Une première œuvre qui offre le " fini ", le talent abouti de la maturité artistique et professionnelle, ce n'est pas si courant. L'histoire est simple, banale, les personnages ne sont pas des héros, mais on y croit. Le talent de Gloria et de l'équipe qui l'entoure fait naître un univers à l'échelle d'une ville, Montpellier, et y installe la vie. On y côtoie l'amitié, avec ses hauts et ses bas, la médiocrité et les contraintes d'une vie ordinaire, des amours sans lendemain et des moments d'intense bonheur. Certain(e)s sont un peu paumé(e)s, d'autres engagé(e)s dans des voies probablement sans issues, on s'en moque... tout cela est vrai, vivant et d'une fraicheur rassurante. La voilà, peut-être, la différence entre la première œuvre d'une réalisatrice talentueuse et celle d'un cinéaste chevronné : la fraicheur !

Les images sont belles, Montpellier nous est offerte sur un plateau, les acteurs sont lumineux. Emouvante Sarah, attendrissante Amina, forte Rose, fragile (et oui !) Lily, sans oublier Simon le généreux, on vous connaît, on vous reconnaît, vous êtes nos voisins, nos amis, nos sœurs, nos frères, et on se prend à vous aimer comme les membres de notre famille.

Un film qui ne se raconte pas, on finirait par le transformer en une banale succession de petits faits anodins, un film qu'il faut déguster en se laissant porter par les images et les dialogues.

En projection au pub O'Sullivans les lundi jusqu'au 19 mars !

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