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Tunisiens, Algériens, Marocains : Qui sont les Trolls ?

Publié le 22 février 2018 par Le Journal De Personne

Que dit monsieur-le-mari-de-la-fille de celui qui a été chassé de son propre parti ?

Je n'ai jamais retenu son petit nom mais seulement son grand mépris et l'étendue de sa méprise parce qu'il croit avoir tout compris.

Ce n'est pas son mari, s'écrie Jean-Marie, mais le chien de garde de ma fille, le gros animal qui lui tient compagnie.

Sans me mêler du mal qui ronge cette sainte famille, je voudrais juste relever le discrédit que leur gendre jette sur les anciennes colonies : Tunisie, Algérie, Maroc... qui passent pour des trolls... c'est tout un symbole !

"Ils ont tout fait pour qu'on cesse d'habiter chez eux et voilà qu'ils font tout pour habiter chez nous".

On est chez nous... on est chez nous... on est chez nous.

C'est ce qu'on leur disait aussi lorsqu'on était chez eux ! Et c'est ce qu'ils nous disent aussi aujourd'hui, en débarquant chez nous.

Aucune mère n'a jamais souhaité séparer ses enfants, les uns des autres.

Je veux parler de la mer Méditerranée... de ce bassin commun que l'on peut traverser à la nage pour dire qu'on n'arrive pas à tourner la page :

Chez nous c'était chez vous et maintenant chez vous, c'est chez nous.

Et on ne peut dénouer ce nœud sans renouer avec le passé. Même les damnés sont parfois condamnés à se réconcilier. Inégalité et réconciliation pour devenir plus aimables et moins haïssables.

Non, ce n'est pas un retour de bâton, mais la résurrection de la carotte qui nous indique que nous sommes avant tout, semblables.

Tous tentés de prendre le train en marche, aucun n'a envie de rater la marche... la marche de l'histoire... parce que nous avons tous désormais le même patriarche : LE PROGRÈS.

Alors ou bien on avance la main dans la main ou bien on renonce au lendemain.

Mais Monsieur le gendre dit qu'ils aillent se faire pendre. Ils ont tout fait pour accélérer leur décolonisation, leur soit disant émancipation et voilà qu'ils font tout pour nous envahir en quittant leurs terres à bord de nos navires.

C'est ce qui désespère notre gendre qui ne réalise toujours pas que ces gens là ne font rien d'autre que poursuivre leur mouvement de décolonisation, d'émancipation, que dis-je, de LIBÉRATION

Le match n'est pas fini : il y a un aller et un retour, l'aller à domicile et le retour à l'extérieur. Ils ont l'impression d'avoir perdu à domicile, ils veulent l'emporter à l'extérieur, assurer leur qualification chez nous même si le niveau d'adversité est autrement plus élevé.

Mais comme chacun le sait, les buts marqués à l'extérieur comptent double, c'est ce qui explique peut être le trouble de notre gendre angoissé qui voudrait déclarer forfait, alors que la partie n'est qu'à sa moitié- pas terminée.

Le matin, à peine réveillé, il a le bourdon chez Bourdin, il les entend en bas de l'immeuble, jubiler :

One, two, three... viva l'Algérie... one, two, three viva le Maghreb Uni !

Il va falloir qu'il assume et qu'il joue ce match retour... pour leur permettre d'achever leur mouvement de décolonisation en risquant leur peau ou en exhibant leur drapeau. C'est de bonne guerre. Il va falloir s'y faire.

Ils tiennent absolument à nous montrer ce qu'ils savent faire ; faire mieux chez nous que ce que nous avons pu faire chez eux... la bigarrure au lieu de la torture !

Une victoire sans histoire, parce qu'à l'aller, ce fut une histoire sans victoire.

Mais pourquoi c'est décliné alors en anglais : one two three viva l'Algérie ?

Pour que la France soit un peu plus fair-play et qu'elle joue le jeu au lieu de remettre de l'huile sur le feu !

Auteur interprète : Emeline Becuwe
Scénario : Emeline Becuwe
Actrice : Emeline Becuwe


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