Magazine Cinéma

Wall-e (2008) ★★★★☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
WALL-E (2008) ★★★★☆

Synopsis : WALL·E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL·E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Andrew Stanton
Scénaristes : Andrew Stanton, Jim Reardon
Voix en VF : Philippe Bozo, Marie-Eugénie Maréchal, Emmanuel Jacomy, Pascale Clark, Mark Lesser, Jean Francois Aupied, Brigitte Virtudes
Voix en VO : Ben Burtt, Elissa Knight, Jeff Garlin, Fred Willard, Sigourney Weaver, John Ratzenberger, Kathy Najimy
Musique : Thomas Newman
Genre : Animation, Aventure, Comédie, Science-fiction
Durée : 1 heure et 38 minutes
Date de sortie : 30 juillet 2008 (France)
Année de production : 2008
Sociétés de production : Walt Disney Pictures, Pixar Animation Studios
Distribué par : Walt Disney Studios Motion Pictures
Titre original : WALL-E
Notre note : ★★★★☆

Notre commentaire : " Wall-E " est un film d'animation américain datant de 2008, co-écrit et réalisé par Andrew Stanton, à qui l'on doit également " John Carter " (2012). Il s'agit du neuvième long-métrage produit par Pixar Animation Studios. Du côté des voix originales, on retrouve Sigourney Weaver, qu'on a pu voir dans " " (2016), Fred Willard, qu'on a pu voir dans " 50 Nuances de Black " (2016).

Après avoir dirigé " Le Monde de Nemo ", Andrew Stanton a estimé que Pixar avait créé des simulations très crédibles de la physique sous-marine et était disposé à diriger un film dont l'histoire se déroulerait dans l'espace. WALL-E a un dialogue minimal dans ses premières séquences. En effet, de nombreux personnages n'ont pas de voix, mais communiquent avec le langage corporel et les sons robotiques conçus par Ben Burtt.

L'histoire proposée par " Wall-E " nous emmène en 2805, la Terre est une planète abandonnée, dystopique, et couverte d'ordures. Les gens ont été évacués sur des vaisseaux spatiaux et la société Buy-N-Large a laissé des robots compacteurs de déchets WALL-E pour nettoyer. Ceux-ci ont cependant tous cessé de fonctionner, sauf un, qui a acquis de la sensibilité et est capable de rester actif en utilisant les pièces des autres unités. Wall-E va tomber amoureux d'une sonde, EVE et basculer dans une série d'aventures qui va le mener jusqu'au vaisseau mère, le Starliner Axiom. On y découvre une population obèse et faible en raison de la microgravité et d'un mode de vie automatisé. La présence de Wall-E va fortement perturber les choses...

Au-delà du simple divertissement qui plaira probablement aux plus jeunes, le film aborde également diverses thématiques, le consumérisme, le corporatisme, la nostalgie, la gestion des déchets, l'impact sur des humains sur l'environnement ou encore l'obésité. La nostalgie est peut-être la thématique la plus représentée à travers des objets humains que Wall-E collectionne et chérit, comme par exemple, des briquets Zippo. Le métrage exprime également la nostalgie à travers le désir de nature et du monde naturel représentés par la volonté du capitaine de revenir vers la terre. Enfin, le film exprime également la nostalgie à travers les vieux films muets que le petit robot aime regarder en boucle.

La technologie, et plus précisément l'excès de technologie, est également pointée du doigt dans " WALL-E ". En supprimant l'effort pour travailler, les robots enlèvent également à l'Homme le besoin de faire l'effort d'avoir des relations humaines avec autrui. Le mode de vie artificiel des humains sur l'Axiome les a séparés de la nature, faisant d'eux des esclaves de la technologie, et ainsi, ils ont perdu ce qui les rend humains.

On ne peut nier la référence biblique à Eve à travers une forme d'inversion de l'histoire. Eve utilise la plante pour dire à l'humanité de revenir sur Terre et de s'éloigner du faux dieu que représente la société BnL, elle-même dirigée par un ordinateur qui ne fait que suivre des directives obsolètes, et du mode de vie paresseux qu'elle offre. L'ensemble de ces éléments font de " WALL-E " un film d'animation captivant, un émerveillement visuel et une histoire de science-fiction tout à fait convenable. La rareté du dialogue permet de franchir aisément les barrières linguistes et ainsi de pouvoir toucher les adultes et les enfants.

Les techniques d'animation sont allègrement maîtrisées chez Pixar, jouant avec une belle palette de couleur, accompagné par une bande originale, qui encore une fois, fait appel à une forme de nostalgie. " WALL-E " a rapporté 223,8 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et 309,5 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale au box-office de 533,3 millions de dollars, ce qui en fait le neuvième film ayant engrangé le plus d'argent en 2008. En outre, le film a reçu 82 nominations et obtenu 47 prix, dont l'Oscar 2009 dans la catégorie " Best Animated Feature ".

" " a fait l'objet d'une édition en ainsi qu'en Blu-ray, paru le 30 janvier 2009 chez The Walt Disney Company France. Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site .

En conclusion, " WALL-E " est un très bon film d'animation, disposant d'une histoire originale et sympathique, ouvrant des pistes de réflexions sur de nombreux sujets de société, toujours d'actualité 10 ans après la sortie du métrage. L'intrigue est plaisante et l'humour est bien orchestré. Les gags sont essentiellement visuels, le film ne proposant que très peu de dialogues. Les personnages sont attachants et l'animation est parfaitement maîtrisée. L'ensemble offre un beau divertissement qui plaira à toute la famille.

Bande-annonce :

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Demangeon 202 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines