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1468. Je sais qu'on est censé prétendre aimer autant tous nos enfants, mais je trouve cela difficile.*

Publié le 25 février 2018 par Samarian
 * citation tirée du livre garantie sans spoilers1468.  Je sais qu'on est censé prétendre aimer autant tous nos enfants, mais je trouve cela difficile.*Belgravia,de Julian Felloweséditions 10/18
De quoi ça parle: 
Belgravia est un quartier Londonien qui va accueillir des histoires et des secrets de familles qui sont sur le point d'être révélés. Et cela ne va pas plaire à tout le monde.
 . La quatrième de couverture:Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l'une des plus tragiques de l'histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l'intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l'aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges...

Pourquoi j'ai choisi ce livre:Je me souviens qu'à un moment, on voyait ce livre dans tous les books haul et non seulement il est très beau, mais surtout il est écrit par Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey !Du coup, un jour que j'avais envie de faire des achats, j'ai craqué sans réfléchir et Belgravia est arrivé dans ma PAL. . Ce que j'en ai pensé:Ce livre aurait pu rester plus longtemps dans ma pile à lire si Élodie, alias Rosehill Cottage, ne m'avait pas proposé une lecture commune: ma première lecture commune. (quoique les lectures que l'on fait dans le challenge Il Était Une Fois Noël, sont tout de même des lectures communes, mais ce n'est pas pareil).Mon avis sur cette lecture est certainement un peu biaisé par le fait que j'ai eu en plein milieu du roman une sacrée pane de lecture. Petit fait amusant, jusqu'à la fin de ma lecture, j'étais persuadée que Julian Fellowes était une femme. Non ça ne change rien du tout dans mon avis qui va suivre.J'ai tout de suite accroché à l'histoire. La lecture est facile et bien écrite (ou plutôt la traduction est bonne). A aucun moment je ne me suis perdue dans les lieux ou dans les titres des personnages. J'ai toujours un peu peur de cela quand je me lance dans un roman historique.Cependant, j'ai trouvé les chapitres beaucoup trop long. Je n'aime pas m'arrêter en plein milieu d'un chapitre, mais ici difficile de faire autrement. Ici, un chapitre regroupe tellement d'évènements différents qu'il aurait facilement pu être coupé en deux ou en trois. Je pense que l'on peut séparer le livre en 3 parties:- La première (les 4 premiers chapitres environs) permet de situer l'histoire et de révéler le fameux secret de famille. C'est une partie que j'ai vraiment appréciée. Je l'ai trouvée maline et bien amenée. Nous découvrons alors les personnages principaux de l'histoire. Le couple Tranchard est très sympathique, mais je dois avouer que j'ai dès le départ eu un coup de cœur pour Caroline Bellasis et que dès le départ aussi, le personnage de Charles m'a paru bien fade. - Ce sentiment s'est poursuit pendant la deuxième partie de l'histoire. C'est une partie qui m'a moins plu. J'ai trouvé que l'histoire devenaient un peu plus lente que surtout qu'elle n'avançait pas vraiment. Ou en tout cas, pas assez à mon gout. C'est d'ailleurs au cour de cette partie qu'est arrivée ma panne de lecture et comme j'ai lu TRÈS doucement, ce sentiment de lenteur y est peut-être lié. Cette deuxième partie est l'occasion pour l'auteur de développer trois autres personnages: Olivier qui est tout simplement imbuvable, Susan que j'ai fini par apprécier et John qui aurait dû être encore plus détestable. C'est aussi l'occasion de découvrir le personnel de la maison et là c'est une déceptions. L'une des choses que j'avais adoré dans Downton Abbey, c'était de pouvoir découvrir la vie des domestiques dans une grande maison, de voir les mêmes histoires de deux points de vue différents. Ici, ils ne sont pas suffisamment exploités et malheureusement pas dans le bon sens.- La dernière partie de l'histoire (qui commence au chapitre 9) est beaucoup plus rythmée. On sent que les choses accélèrent, que le secret va bientôt être révélé ... ou pas. J'ai aimé cette incertitude tout au long de l'histoire, le fait d'être régulièrement surprise par les choix des personnages, surprise par l'intrigue elle même. 

Ce livre offre une jolie place aux femmes avec des personnages féminins forts qui assument leurs envies et leurs idées et qui sont l'une des vraies forces de ce roman.
Conclusion : COUP DE CŒUR -  TRÈS BIEN - BIEN - PASSABLE – JE N'AI PAS AIME 
 
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Besoin de vous: Il faut que j'éradique mes fautes d'orthographes alors n'hésitez pas à me les signaler si vous en voyez.

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