Adieu.
Je sors comme d’un costume
étroit et délicat
difficilement
un pied
puis doucement
l’autre.
Je sors comme du dessous
d’un éboulement
en rampant
sourde à la douleur
la peau défaite
et sans personne.
Je sors avec peine
finalement
de ce passé
de ce pénible apprentissage
de cette vie déchirée.
***
Idea Vilariño (1920-2009), Ultime anthologie, traduit de l’espagnol (Uruguay) par Eric Sarner, La Barque, 2017
Pour terminer ces dimanches poétiques en Amérique du Sud et en compagnie de Marilyne