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Vidéos Clics #1 | Agar Agar, Ichon, François Club, L’Impératrice & Why Mud

Publié le 28 février 2018 par Le Limonadier @LeLimonadier

Coucou la nouvelle rubrique ! Sur Vidéos Clics, on vous présente les clips du moment qui ont retenu notre clic en suspension, pour ensuite le relâcher et cliquer à nouveau, les yeux rivés sur notre écran. Car vous même vous savez, à force de surconsommer des vidéos, rares sont celles qui donnent envie de s'y replonger. Voici donc une belle sélection de clips (100 % cocorico) comme on les aime, avec du bizarre jouissif, du bordel talentueux et bien sur, de la musique qu'elle est bonne. Cheers !

On ne vous ménage pas du tout en commençant par le clip qui nous a le plus troué la bulle cette semaine. Alors déjà, ce nouveau morceau d'Agar Agar est une vrai tuerie. Non mais vraiment, on le boit en boucle, et on en est toujours pas soûlés. D'autant plus que le concept de la vidéo qui l'illustre l'amène encore plus haut dans nos cœurs. Avec son joli dosage de dystopie sensible, de jeune cinéma français (de qualité), d'animisme perché, et de belles images de ciels étoilés en 3D, il nous a touché. De la science fiction cocoon, pour un petit chef d'oeuvre d'amour, avec Garance Marillier, l'actrice principale du film " Grave ". Un album du groupe devrait voir le jour courant 2018. Et d'autres belles vidéos du coup. C'est chouette la vie. Smiley chien loup.

Ichon - " 2018 (Club des 27) "

Après la sortie de son excellent album Il suffit de le faire, le rappeur Ichon continue de tracer sa route et de proposer des choses. Et ce qu'il nous offre avec ce double clip pour son nouveau morceau " 2018 (Club des 27) ", en est une belle. De proposition. Un clip étrange et captivant, où il apparaît maquillé exagérément, une sorte de clown qui s'en bat la race. Entre le noir et le blanc, Ichon ne choisit pas, il y va. La première partie est boom bap, les paroles réflexives. La deuxième plus trap, plus agressive. L'égo est posé, scruté, malmené, puis bichonné. La réalisation et les codes du clip de rap sont transcendés, la caméra zoom, dézoom, provoque l'étourdissement, les gros plans signifiants alternent avec des fish eyes. C'est grimaçant, exagéré, c'est le bordel, le cirque. Ça met mal a l'aise et ça fascine. Bref, du bel ouvrage. Ichon fonce et avec son équipe, Ichon créé. On clic et on reclic.

François Club - " Ecce Homo "

En effet, le dernier morceau de François Club est une perle de douceur nappée de fine couches de pétales de rose. Ça tombe bien, son clip, réalisé par Tom Gagnaire, contient son lot de fleurs et de douceurs (de vivre, même). Le réalisateur, spécialiste du " fait à la maison avec les copains ", propose ici un clip " fait au parc ". Et comme à son habitude, il nous fait passer un très bon moment. Pour plusieurs raisons. Pour l'orgie de reniflage de fleurs, déjà. Pour avoir transformé les Buttes Chaumont en petit paradis antique. Pour quelques angles bien choisis. Pour le saxophone, le couché de soleil. Pour l'envie de rire nerveusement. Pour la contemplation. Pour les regards langoureux noyés dans le premier degré. Pour le pharaon très content d'avoir gagné sa partie de puissance 4 dans une grotte. Mon dieu, qu'est ce qu'on l'adore cette fin de clip. Pour la beauté du geste.

L'Impératrice - " MATAHARI "

La disco n'est clairement pas morte avec ce clip bien loufoque de l'Impératrice pour le morceau " Matahari ".Un coquin mélange d'espionnage 70's, de costumes vintages, de danses très euh.... décontractées, de soleil qui se reflètent sur un peu toutes les surfaces - dont un revolver, bien évidemment - sans oublier les coiffures affriolantes ! Le morceau, entre kitsch, méga groove, et psychédélisme, régale les sens. Pas de doute, on partira écouter l'album de sa Majesté (qui sort le 2 mars, sur Mircroqlima) tout en se déhanchant avec un sourire abusé.

Why Mud - " Basilic "

On termine dans l'interactivité avec le dernier clip du groupe Parisien Une vidéo dont le concept est de laisser le spectateur alterner manuellement entre ses plans. Et ce qui pourrait s'avérer gadget (ça arrive) est ici une réussite. On nous propose en effet de switcher à notre rythme (et donc, en rythme) sur la narration des différentes versions d'une relation entre deux personnages. En choisissant la personnalité de sa protagoniste principale, son mood, et au final, sa vision du couple (de l'amour niais, à la rupture en passant par la torture, yihou). On aime, d'autant plus que le rendu est très sensuel, et colle parfaitement à cette très bonne pop song. Pour accéder au clip interactif c'est Sinon vous pouvez aussi mater la version montée (non interactive). De l'amour à la haine, il n'y a qu'un clic. Cheers 😉


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