Beaucoup de questions se pressent dans la visite de l'exposition L'un et l'autre (Kader Attia et Jean-Jacques Lebel) au Palais de Tokyo. À la fois regard sur le monde à travers des objets divers (pièces de vêtements, instruments de musique, photos, masques, bijoux, etc.) et discours croisés (textes affichés, fragments de dialogues entre les deux artistes de générations différentes), cette installation donne à voir et à entendre le meilleur et le pire de l'époque, ne s'arrêtant pas au contexte contemporain, sauf à montrer que le contemporain se nourrit et cohabite avec l'ancien et ne peut en être dissocié. j'en suis sorti un peu sonné, la Chanson de Craonne en tête, "cette guerre infâme".