Ah, la vie en communauté. Cette douce utopie que la promiscuité des centres urbains rend – dans certains cas – absolument invivable. Et le malaise de l’ascenseur n’en constitue pas l’unique illustration. Je m’explique. Qui n’a jamais connu de problèmes de voisinage, ou encore rêvé d’expulser ce vieux couple d’alcooliques qui hurlent et s’engueulent toutes les nuits à en réveiller les morts ? Sans oublier cet étudiant fêtard qui depuis son arrivée dans l’immeuble a transformé votre étage en wagon bar, avec les décibels, les va-et-vient incessants dans le couloir et les relents de pizza défraichie le lendemain que cela implique. Oubliez les boules Quies : certaines situations exigent de revoir carrément toute l’insonorisation de l’immeuble pour être résolues. Pas sûr pour autant que votre insomnie chronique et les valises dont vous avez hérité sous les yeux suffiront à convaincre la copropriété d’accéder à votre demande. Dommage.
Me concernant, j’en ai connu des cas au fil de mes déménagements ! Entre pépé qui n’a jamais compris que 4 heures du matin n’était pas une heure appropriée pour s’exercer au chant lyrique, la tarée du 3ème qui jetait son sac poubelle depuis son balcon à chaque crise de colère, le voisin de palier qui prenait un malin plaisir à me mâter ostentatoirement depuis sa terrasse, on était bien loin de l’esprit « Friends » où les protagonistes vivaient chaque jour au rythme d’une colo’ de vacances. On ne choisit pas sa famille, ses voisins non plus. Alors autant bien faire le tour de son futur immeuble lors d’une recherche d’appart’, ne serait-ce que pour éviter de crever d’envie d’y mettre le feu à la prochaine fête de voisinage. Que tout le monde se rassure : au gré de mes péripéties j’ai fini par atterir dans un nid plutôt douillet, où personne ne me dérange sauf pour demander du sel ou déboucher une bouteille selon l’humeur. C’est bien à ça que sert l’entraide entre voisins non ?
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