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Nous avons toujours vécu au château, Shirley Jackson

Par Maliae

Nous avons toujours vécu au château, Shirley JacksonRésumé : Je m’appelle Mary Katherine Blackwood. J’ai dix-huit ans, et je vis avec ma soeur, Constance. J’ai souvent pensé qu’avec un peu de chance, j’aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l’index est aussi long que le majeur, mais j’ai dû me contenter de ce que j’avais. Je n’aime pas me laver, je n’aime pas les chiens, et je n’aime pas le bruit. J’aime bien ma soeur Constance, et Richard Plantegenêt, et l’amanite phalloïde, le champignon qu’on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés.

Avis : C’est très très difficile pour moi d’écrire un avis sur ce livre. Il m’a laissé plutôt dubitative à vrai dire. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je ne peux pas dire non plus que j’ai aimé. Disons que l’écriture et l’histoire sont tous les deux entrainant, qu’on est plongé dans la vie de Mary Katherine assez facilement et qu’il se dégage du bouquin une atmosphère oppressante. Les personnages sont un peu fous mais très intéressant, et la manière dont c’est écrit est très immersive.
Il y a une certaine folie et un malaise qui se dégage de cette lecture. Cela devient pire avec l’arrivé d’un autre personnage. On se sent un peu pris à la gorge, et comme on est dans la tête de Mary, on se méfie avec elle.
Oui mais.
Et bien déjà j’avais assez vite compris les tenants et aboutissants, je n’ai pas été du tout surprise par les révélations. Et ensuite, je trouve qu’on a très peu de réponse au final, beaucoup de choses sont laissés en suspens et c’est très frustrant. J’ai envie de dire « tout ça pour ça ». La fin est à l’image du livre, plutôt spécial.

Alors même si j’ai été entraîné par le livre et par l’histoire, en fait je suis quand même restée au bord de la route parce que j’avais l’impression que ça n’allait pas assez loin. Je pense que l’histoire va vite me sortir de la tête, elle ne m’a guère marqué et même si c’était très bien écrit, et que je me suis laisser aller dans l’histoire, je reste plutôt déçue de cette lecture.

Phrases post-itées : 
« Le temps était incertain, en ce dimanche matin, et je me dis que Jonas, à force de filer comme une tornade, en déclencherait peut-être une ; »

« Je songeai à descendre jusqu’au ruisseau, mais je n’avais aucune raison de supposer que le ruisseau serait même là, puisque je ne m’y rendais jamais le mardi matin ; »

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