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Votre voisin d’open space : le Calimero de bureau

Publié le 30 mars 2018 par Diateino

Sad Hortense Bender croque dans son ouvrage « Comme un lundi au bureau » les travers, tics et spécificités de la vie de bureau. Ses portraits de collègues sont dépeints avec justesse, vous reconnaissez bien « le collègue qui vient présenter son bébé au travail » ou encore « la reine de l’open space ». Ils vous font beaucoup rire dans le livre, mais lorsque vous les retrouvez le lundi au bureau, vous les trouvez parfois moins comiques…

Retrouvons l’un d’eux, une victime perpétuelle, le Calimero de bureau :

« Profil – Le Calimero de bureau est ce collègue qui se plaint tout le temps. Il estime toujours être moins bien loti que les autres et gave ses compagnons de bureau avec ses lamentations permanentes.

Description – Le Calimero de bureau a l’allure de quelqu’un qui va mal. Mine abattue, cheveux ternes et regard éteint se révèlent indispensables pur rendre ses plaintes crédibles, notamment sa surcharge de travail « épuisante ».

Un banal « Salut, ça va ? » est la pire des questions à poser. Car il en profite alors pour te décrire en long et en large sa lente agonie.

Rapport aux autres – Le Calimero de bureau n’est rien s’il n’est pas en contact rapproché avec ses collègues, un public de choix. Mais verbaliser son mal-être ne lui suffit pas : il a besoin de susciter de la pitié et de la compassion. Du coup, une fois usée jusqu’à la corde la bienveillance de ses voisins d’open space, tu le verras roder à la machine à café, à la recherche d’une proie assez compatissante pour le réconforter.

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Nuisible – Le Calimero de bureau a cette capacité inouïe de plomber l’ambiance en un temps record. Déjà parce que rien n’est plus pénible que de côtoyer quelqu’un qui, quoi qu’il arrive, est toujours plus malade, plus triste, plus overbooké que toi. Et ensuite, parce que ses jérémiades théâtrales sont exaspérantes. En effet, soucieux d’attirer l’attention, il ira crescendo dans les postures dramatiques : visages de couleur et soupirs d’outre-tombe.

Caractéristique – Enfin, il faut savoir que le Calimero de bureau se définit toujours comme la seule et unique victime des pires injustices. Il tombe systématiquement sur le boss psychopathe, le voisin d’immeuble agressif (oui, car il parle aussi BEAUCOUP de sa vie perso) et les sushis pas frais. Ne sois d’ailleurs pas surpris s’il dit de toi que tu passes ta vie sur Instagram car il a besoin d’une tête de turc pour se défouler. »

Avez-vous repéré ce specimen, pas si rare que ça, sur votre plateau de travail ? Hortense Bender ne précise pas comment gérer le Calimero, mais nous avons une suggestion à vous faire : elle explique plus loin dans son ouvrage « Comment refiler un dossier pourri ». Suivez notre regard, le Calimero aura enfin une bonne raison de se plaindre !


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