"Si nous habitons un éclair, il est le coeur de l’éternel » Retrouver cette phrase de René Char m’a obsédé quand j’ai lu le titre du recueil de Maïté Villacampa.
Si j’habite l’éclair est un livre en trois parties : Terre Terre, Île, Danses. Et c’est bien vers la danse, les danses, celles de Pina Bausch, que nous mène Maïté, là où « rien ne se passe tout est vivant ».
Si j’habite l’éclair
je pulse l’éternel en cercles
je bats d’une éternité pulsée
jaillie d’éclats d’étoiles
si j’habite l’éclair
les césures s’effacent
toutes les césures
toutes les traces