Citoyens ! En lisant le New-York Times ce soir, un sondage m’a frappé, concernant les sites / plateformes considérés comme les plus importants pour générer des campagnes de marketing viral en 2008. Phyllis Korki commentait :
“Marketers aren’t giving up the fight. They plan to continue their viral efforts on social networking sites like Facebook and MySpace through such tools as fan pages and special videos. But marketers still need to deploy complementary efforts like traditional advertising”
Pourtant une info manque à mes yeux : le caractère offline ou tout du moins “privé” du bouche-à-oreilles. Nous n’avons pas de statistiques exactes, mais les chaines d’emails sont encore très puissantes pour propager le buzz, sans compter les coups de téléphone ou la discussion de comptoir avec les connaissances.
Un exemple : la libération d’Ingrid Bétancourt. L’information s’est propagée d’abord par les relais “traditionnels” (journalistes, proches des familles, politiques…) avant d’arriver assez rapidement sur twitter et consorts.
Au moins 2 points de critiques donc sur ces analyses toujours trop rapides, à la recherche de la killer methodology :
- le buzz pour le buzz c’est comme le sexe sans amour ou comment la nature de l’information qu’on doit propager est fondamentale.
- don’t forget the people : les réseaux sociaux, c’est de l’affinitaire. On arrive pas dans une soirée qu’on n’organise pas en disant “hello, ça va, bon je suis le roi de la place”, mais d’abord en se laissant introduire et en se présentant (ou sinon on est le boulet ou la personne à abattre, au choix). Du tact, toujours du tact, au moins pour ne pas se faire montrer la sortie (ou au pire, les oubliettes). Il ne s’agit donc pas d’une guerre. So let’s give it up