Durant la première moitié du XXe siècle, la modernisation de la peinture portugaise est lente et complexe dans un contexte culturellement et politiquement hostile. Alors que les distances entre les différents pays européens commencent à diminuer et que la circulation de l’information devient un aspect festif du nouveau monde, l’art moderne au Portugal évolue en épisodes individuels et discontinus. En réponse à ce contexte local, certains des artistes portugais les plus importants fuient à Paris: d’abord Amadeo de Souza-Cardoso, dont les activités sont interrompues par la Première guerre mondiale et par sa mort prématurée ; puis, plus définitivement, Maria Helena Vieira da Silva, dont la nationalité portugaise est même retirée par Salazar.
Le dynamisme des avant-gardes dans le contexte naissant de la modernité a fomenté des expériences significatives, que ce soit au début du XXe siècle ou avec la troisième génération moderniste, à la transition des années 1940 et 1950. C’est en effet dans l’abstraction, le néo-réalisme et le surréalisme que cette modernité a porté ses fruits, à partir des semences d’Amadeo de Souza-Cardoso et José de Almada Negreiros (peintre, écrivain, poète, essayiste, dramaturge, romancier), notamment. À son autre extrême temporel, Joaquim Rodrigo et Paula Rego ont ouvert la voie à de nouvelles directions, de nouvelles fictions…
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La galerie de peintures
Voici donc un panorama de cette peinture portugaise, du XXe siècle à nos jours, en 220 tableaux et autant de peintres. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur les vignettes ci-dessous.