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Kali Uchis « Isolation » @@@@

Publié le 06 avril 2018 par Sagittariushh @SagittariusHH
Kali Uchis « Isolation » @@@@ - Soul/R&B/Jazz/Funk

Kali Uchis « Isolation » @@@@

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Kali Uchis, ah Kali… ça m’a pris quelques secondes seulement pour succomber à son charme, c’était juste en l’écoutant en featuring sur « Find Your Wings » et « Perfect » de Tyler the Creator, deux morceaux extraits de Cherry Bomb. Puis je l’ai vu, cette femme d’origine colombienne de 21 ans, dans les deux clips desdits chansons de Tyler et j’ai senti mon corps doucement fondre comme une glace à l’italienne qu’on lèche avec délectation. Justement, les beaux jours sont arrivés, ainsi que ce premier album de Kali Uchis, Isolation.

Et c’est qu’elle nous cachait pas mal de surprises, et pourquoi pas quelques véritables tubes pour cet été d’où reflèteront les rayons de soleils sur l’océan pacifique. Ça commence d’abord par une entrée typée bossa-nova avec « Body Language« , puis ensuite « Miami » qui nous fait avaler un litre d’eau à cause de la sécheresse des guitares façon western. Calor calor. Kali n’a pas peur d’aventurer son R&B avec la pop, surtout quand on a ses côtés le génial Steve Lacy (The Internet) sur « Just A Stranger » ou… -en voilà une de surprise- les Gorillaz pour « In My Dreams« , pour une touche synthépop bubble-gum addictive et so 80s. Sans entrer dans les détails de comment fonctionne ma cervelle détraquée, cette chanson me rappelle « Millionaire » de Kelis et Andre 3000, et ce n’est pas pas la seule analogie que l’on puisse faire avec Tasty de Kelis. Isolation est très varié, sucré et coloré, avec une influence très diffuse des Neptunes (« Your Teeth in my Neck » et le séduisant « Tyrant » avec la chanteuse anglaise Jorja Smith), et ce charme -naturellement en ce qui la concerne- latin et finement sixties (notez la référence à Brigitte Bardot sur « Tyrant« ). L’accent sur le vintage est plus prononcé chez Kali Uchis, ce qu’on peut sensiblement apprécier sur le downtempo « Flight 22« , « Feel Like a Fool« , « Killer« . Et forcément sur le caractère latin, particulièrement sur « Nuestro Planeta » avec Reykon (artiste reggaeton colombien), qui sent le tube à plein nez.

Le titre incontournable d‘Isolation reste évidemment le single « After The Storm« , bien doré aux UVs californiens. Une combinaison parfaite entre Kali, Tyler the Creator et la légende p-funk, la bassiste et chanteur Bootsy Collins. C’est la chanson parfaite pour se relaxer dans un bain moussant, bronzer dans son jardin, se prélasser dans son lit, boire un cocktail à la plage… La production est signée par cette bande de talents insolents que sont les BadBadNotGood, chapeau les mecs. Mais à vrai dire, Kali a un don pour très bien s’entourer niveau production : Sounwave, DJ Dahi, Om’Mas Keith, Thundercat, Dave Sitek, Damon Albarn,… Et de quelques autres concepteurs sonores venus de notre continent, notamment le producteur anglais Two Inch Punch (Sam Smith, Rag’n’Bone Man, Jessie Ware…), auteur de « Dead to Me » , promis pour être un autre tube si les gens de chez Virgin EMI (sa major) font bien leur travail. Et les interludes… j’en parle même pas tellement ils sont…*soupir*.

J’ai du mal à me concentrer pour taper la conclusion. Je préfère rêvasser en écoutant cet album tranquillement, ne pas me prendre la tête. Comme une envie de faire simplement une capture d’écran sur l’appli Spotify durant l’écoute et la mettre sur Instagram avec plein de coeurs et de soleils tout partout.


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