Magazine Cinéma

Réflexions sur de la cinématographication

Par Munch
Resident Evil : The Final Chapter : Je ne sais pas si j'ai vu tous les films de la série et je n'en ai rien à foutre car rarement une série de films n'aura été si peu amusante. Produit spécifiquement pour l'Asie où ils ont du succès, les films n'ont pratiquement rien à voir avec les jeux vidéos duquel ils s'inspirent. Dans ce qui ressemble au 5 derniers épisodes, The Final Chapter ne diffère en rien des autres si ce n'est qu'il est incroyablement mal monté. Chaque plan à une durée d'au plus 2 secondes ce qui fait 1) fondre la rétine, 2) plisser des yeux pour que le cerveau enregistre une suite d'images qui raconte quelque chose et 3) perdre tout intérêt au cinéma. Je n'ai rien compris du film malheureusement, le lien entre mes yeux et mon cerveau semblait m'avoir abandonner et je peux le comprendre, un moment donné il faut savoir écouter son corps et quand nos yeux nous disent : Fuck that, buddy! C'est parce qu'ils sont plus souvent qu'autrement les victimes de navets cinématographiques et ça, ça ne pardonne pas.
The Void : Avec un budget ridiculement minime Jeremy Gillespie et Steven Kostanski d'Astron-6 réussissent un tour de force. Les acteurs ne sont pas toujours à la hauteur tout comme certains dialogues mais le film tient en haleine et embrasse ses influences (Lovecraft, Carpenter). 5/5 Marines
Wicked Lake : Un film de rape and revenge filmé de façon amateure avec de très jolies lesbiennes qui se pavanent nues au soleil. Ce qui n’est pas du tout voyeuriste de la part du réalisateur. Sans point de vue féministe, sans point de vue tout court, sans reel ambition, sans talent et sans dessin, c’est le genre de film qui me fait dire : Fuck that! Ce sont les gens qui ont ce film qui méritent de se faire couper les gosses. 0/5 Marines
You Were Never Really Here : Joaquim Pheonix est sortie du Festival de Cannes avec une petite statuette sous les bras pour son rôle de gars fucking louche dans ce film de Lynne Ramsay qui elle, est repartie avec un trophée pour son scénario basé sur un demi-roman de 36 pages de Jonathan Ames. Sorte de Drive mais pas cool You Were Never Really Here est un film qui en cache un autre. Et c’est justement quand on regarde ailleurs que dans son récit, les flashbacks par exemple, que l’on comprend que le film est complexe et sinueux. La bande sonore rappelle un peu celle de Clean, Shaven et c’est là que l’on comprend qu’on a peut-être affaire avec un schizophrène. 8/5 Marines
Bring It On : J’ai vu Bring It On au cinoche à sa sortie et c’était plutôt divertissant, ne prenait pas trop son public pour des idiots et nous offrait beaucoup de boobies shots de Kirsten Dunst. Le film à plutôt bien vieilli mais il manque cruellement de Iphone et de réseaux sociaux pour plaire à un nouveau public adolescents débiles. 3/5 Marines
Detour : À ne pas confondre avec le film mettant en vedette Luc Picard et un Guillaume Lemay-Thivierge avec une moumoutte, Detour est une sorte de Sliding Doors mais avec des brutes et des prostituées. Il est le moins bons des films de Christopher Smith mais ça ne veut pas dire que ce soit moche. Smith s’amuse avec 2 temporalités et essaie des choses que la plupart des réalisateurs de son genre n’osent habituellement pas. 4/5 Marines
Ready Player One : Mettant en vedette le gars qui joue dans Detour (pas celui avec Luc Picard et un Guillaume Lemay-Thivierge avec une moumoutte) Ready Player One est une adaptation du très mauvais roman d’Ernest Cline que tout les geeks adorent pour des raisons bidons du genre : Wargames c’est Ferris Bueller avec des missiles. Le film de Spielberg est meilleur que son inspiration même si elle abuse de CGI de qualité. J’imagine que Janusz Kaminski doit être en tabarnak de filmer des écrans verts. On a fait un gros résumé du roman pour en faire quelque chose de cinématographique et Spielberg en profite pour faire des hommages à ses amis ( Kubrick et Zemeckis par exemple). Il en profite pour rendre hommage à un héros secret des années 1980, Buckaroo Bonzai, personnage que personne ne connait ce qui laisse planer des doutes sur le public cible du film. Car le film semble être fait pour les ados d’aujourd’hui mais donne l’impression d’avoir été fait dans les années 1980. Comme si on écoutait un vieux film plutôt que quelque chose de nouveau et comme les références servent pour les 35 ans et plus et que le film est une histoire d’amour adolescente cul-cul pour les 22 ans et moins, y a comme un décalage. Mark Rylance nous prouve tout l’étendu de son talent et nous fait oublier qu’on a vu son pénis dans Intimacy. Spielberg nous fait oublier que le le roman est une merde et c’est quand même ça de gagné mais je ne comprendrais jamais les références culturelles du livre et du film. Pas que j’ai un problème avec les années 1980 mais comme le film prend place en 2045, c’est comme s’il n’y avait pas de culture entre 1990 et 2045 pendant plus de 50 ans… C’est sûr qu’il est plus amusant de prêcher par nostalgie que d’inventer des références culturelles qui n’existent pas mais c’est là que l’on voit toute la faiblesse du roman. Cline n’est aucunement capable d’inventer quoique ce soit. La technologie qu’il utilise dans son récit est la même qui existait au moment où il a écrit son livre. Ce qui laisse un énorme trou culturel, politique mais surtout technologique pour un récit de Sci-Fi. 5/5 Marines
A Quiet Place : (langage des signes) 5/5 Marines
Bring It On Again : La suite directement en vidéo du succès Dunst/Dushku et c’est partiellement correct même si c’est pratiquement identique au premier film mais avec des actrices dont on se torche vraiment de la suite de leur carrière. 2/5 Marines
Bring It On : All Or Nothing : Tout les acteurs surjouent comme s’ils étaient dans une production dédiée aux 4 à 6 ans. Le ton donne l’impression que le film rie de son public ce qui n’est jamais grandement apprécié par les publics sauf les jeunes filles de 5 ans et demi qui pensent y trouver un semblant de quelque chose de peut-être pas pire. Pas aussi terrible que le film suivant dans la série mais quand même loin d’être ce qu’on peut appeler un film. -1/5 Marines
Bring It On : In It To Win It : -5/5Marines
Monster Trucks : J'étais curieux. Il s’agit tout de même d’un film créée par le président de Paramount avec son fils de 4 ans. 4 ANS! Le fils voulait prendre le titre au pied de la lettre en voulant un film où des camions et des monstres cohabitaient. Son gentil papa qui n’a pas du tout abusé de son pouvoir à mis un budget de 125 millions de patates pour exaucer le vœu de fiston. Résultat : un très très gros flop pour Paramount avec un box office de 30 millions… 0/5 Marines

Bring It On : Fight To The Finish : Au niveau du ton, on est moins en mode caricatural pour les ados attardés ce qui est bien. Par contre on est en mode chicano East L.A.avec des Cribs et des latinas qui ont de l’attitude pour rien. 1/5 Marines

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