Manu ‘ Entre Deux Eaux Vol.1

Souvenir d’il y a vingt ans exactement. C’était le mercredi 22 avril 1998, date de mon tout premier concert, je n’étais alors qu’un adolescent : Dolly, pour la tournée de leur premier album éponyme, avec notamment les tubes « Je n’veux pas rester sage » et « Partir seule ». Ajouter à cela que c’est un super souvenir serait un euphémisme.

Vingt ans plus tard donc, ce vendredi 27 avril 2018, date de sortie de l’album solo Entre Deux Eaux de Manu, ex chanteuse du groupe culte nantais. Pourquoi vous reparler de Dolly et, surtout, de Manu ? Eh bien parce que le hasard fait toujours bien les choses.

Petit retour en arrière. En effet, Manu – de son nom complet Emmanuelle Monet – fonda après son épopée Dolly son propre label, Tekini, en 2008. Cette année, comme vous l’avez sûrement déjà lu précédemment, un certain Noël Matteï a sorti, lui aussi ce 27 avril, son album solo L’Écho Des Liens Enfuis. Et c’est justement à la découverte de l’album que j’ai retrouvé Manu et sa voix, voix qui habite littéralement deux titres – l’un par sa lecture d’un extrait de roman de Matteï, l’autre par son duo magistral « À bout pas au bout », qui est fort heureusement inclus ici également !

Qu’en est-il d’Entre Deux Eaux au fait ? Sachez qu’il s’agit d’un concept qui va se dérouler sur plusieurs albums, d’où la mention volume 1. Ici, l’on entendra des reprises de Dolly, dont « L’hiver » qui clôturait somptueusement l’album Un Jour De Rêves, ainsi que de son propre répertoire solo ou, en toute fin de disque, une reprise d’un groupe culte, à savoir Taxi Girl et leur chanson « Je suis déjà parti ».

L’idée est de réinterpréter les chansons uniquement accompagnée d’une harpe, un violoncelle et une guitare (électrique ou acoustique), comme on le voit finalement sur l’illustration de Faustine Ferrer. Exceptionnellement, une batterie, une sitar ou des grelots viennent complémenter l’ensemble, pour le plus bel effet. Mon ressenti final est évidemment subjectif, car a fortiori introspectif et intimiste.

Merci à Manu, merci à Noël et, surtout, merci à toi aussi Lucie puisque le vrai hasard n’existe peut-être pas tant qu’il n’est pas provoqué !

(in heepro.wordpress.com, le 30/04/2018)

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