D’entrée de jeu, je vous dirai que j’ai moins apprécié ce tome 2 de l’œuvre presque mythique d’Elena Ferrante, L’amie prodigieuse. Ce qui n’empêche que je l’ai lu à grande vitesse, accrochée au destin des deux amies, fébrile, dans l’expectative et la crainte d’un drame qui ne pourrait que frapper, éminemment.
J’en étais aux deux-tiers du livre lorsque je me suis dit qu’il faudrait bien qu’il se passe quelque chose de définitif, qui allait imprimer au récit une trajectoire nouvelle. Et j’ai cru que ça y était. Mais non, pas vraiment. Le cycle s’est plus ou moins reproduit et m’a menée jusqu’au dernier mot du livre, dernier mot à la fois plein de promesses qui seront sans doute déçues.
Je n’en dévoile pas plus sur le contenu pour ne pas décevoir ceux et celles qui en seraient encore au premier tome.
Malgré ces réserves, je sais bien que je voudrai lire la suite dès que je pourrai mettre la main dessus. En attendant, je vais retourner à John le Carré ou à Willian Boyd. Ça va me faire du bien.
Elena Ferrante, Le nouveau nom. L’amie prodigieuse II, Gallimard, Coll. Folio, 2012 (2016 pour la traduction française) 622 pages