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Belle comme le jour, Gail Carson Levine

Par Maliae

Belle comme le jour, Gail Carson LevineRésumé : Elle a l’air d’une bonne femme de neige géante, avec une tête en face de lune et deux yeux en boutons de culotte. Non, Aza n’est pas jolie. Elle ne l’a jamais été. Déjà quand une inconnue l’a abandonnée, à l’âge d’un mois, à l’auberge de la Plume d’oie, elle était laide. Quinze ans
plus tard, elle est affreuse. Ses parents adoptifs la protègent en la cachant des visiteurs et en éliminant les miroirs. Les seuls clients à ne pas être gênés par sa vue sont les gnomes. Un jour, l’un d’eux, en l’entendant chanter, a sympathisé avec elle et lui a prédit l’avenir…
Sa beauté, c’est sa voix, la plus belle de la région, et peut-être même du pays. Elle a inventé une nouvelle manière de chanter, qu’elle garde secrète. Quand une duchesse, de passage à l’auberge, invite Aza à remplacer sa dame de compagnie enrhumée et à l’accompagner au remariage du roi, elle accepte, au risque de devoir dévoiler son secret. Là-bas, au château d’Ontio, l’attendent un miroir magique et même maléfique, l’amour d’un prince, la haine d’une reine et la réalisation de la prédiction du gnome.

Avis : Ce livre se situe dans le même univers qu’Ella l’ensorcelé, d’ailleurs la meilleure amie d’Ella, Areida, est en fait la sœur adoptive d’Aza.

Aza se sent laide (je préfère dire qu’elle se sent laide, plutôt qu’elle l’est, parce que la beauté est subjective), les gens en général la trouvent laide aussi, et elle ne pense qu’à ça, qu’à sa beauté. Pourtant Aza a une voix très jolie et un pouvoir très sympa, elle sait illuser. C’est un genre de ventriloquerie qui lui permet de porter sa voix ailleurs et de la modifier. Malgré ça, elle reste obsédée par son physique, et j’avoue qu’autant j’ai aimé Ella et son caractère, autant j’ai eu du mal avec Aza et son obsession de la beauté. Je me doutais que (j’espérais que) c’était pour qu’elle apprenne une leçon, mais quand même, toutes les deux pages elle nous rappelle à quel point elle est moche et à quel point ça la rend triste. Ça m’a un peu gonflé.
L’histoire démarre vraiment lorsqu’Aza rencontre Ivi, la nouvelle reine. Celle-ci est une peste qui ne s’intéresse qu’au fait d’être aimé et c’est tout. Elle va utiliser le pouvoir d’Aza pour elle-même. À côté de ça, Aza fait la rencontre du prince Ijori et se lie d’amitié avec lui.

J’ai bien aimé cette histoire et même si le début est un peu lent à démarrer, ensuite j’ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture. Les pages se tournaient toutes seules et j’avais envie d’en savoir plus sur ce qui allait se passer. L’obsession d’Aza pour la beauté lui joue des tours, et petit à petit (mais ça prend du temps) elle se remet en question. Et devient plus attachante au fur et à mesure de l’histoire.
Ici, on est dans un remake de Blanche-Neige, mais en mieux (comme pour Ella l’ensorcelé), c’est toujours sympa de trouver les références.
L’histoire d’amour est mignonne mais ne m’a pas touché plus que ça. J’ai adoré toutes les chansons qui parsèment le livre, c’est un livre très musical puisque les ayortiens aiment chanter, et j’avais l’impression d’être bercé par leurs musiques.

En bref, un livre que j’ai dévoré et beaucoup aimé, une belle leçon de vie avec des personnages qui évoluent, et des réflexions sur ce qu’est réellement la beauté. Avec quelques petites références à Ella l’ensorcelé, mais pas grand chose.

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