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[Dossier] Bruce Willis : ses 10 meilleurs films

Par Onrembobine @OnRembobinefr

[Dossier] Bruce Willis : ses 10 meilleurs films

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Cela fait maintenant trop longtemps que la carrière de Bruce Willis s’enfonce dans un marasme des plus regrettables. Star des années 90, icône du cinéma d’action, grande gueule chérie abonnée aux rôles percutants, Bruce Willis s’est laissé allé. À tel point qu’aujourd’hui, il semble n’en avoir plus rien à cirer de rien, à commencer par sa filmographie, pourtant riche en films mémorables. À l’affiche de Death Wish, le remake d’Un Justicier dans la ville, Willis retrouve ce mois-ci quelques couleurs. L’occasion pour nous de dresser un petit top de ses meilleurs films, alors qu’il se prépare à revenir dans Glass, la suite d’Incassable, qui figure d’ailleurs en très bonne place dans notre classement…

1 – Die Hard : Piège de Cristal (John McTiernan, 1988)

Le premier gros film pour Bruce Willis qui trouve alors le rôle de sa vie. Un film d’action parfait, qui voit aussi débuter Alan Rickman dans la peau du grand méchant. Une œuvre monumentale qui a marqué son époque, tandis que l’acteur pour sa part, imposait un nouveau standard de héros, plus proche de la normalité, face aux musculeux Stallone et autres Schwarzenegger.

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2 – Die Hard With Vengeance : Une Journée en Enfer (John McTiernan, 1995)

Si Die Hard 2 (58 Minutes pour vivre en français) n’a pas fait autant d’étincelles que prévu, tout en restant parfaitement honorable, le numéro 3, à nouveau dirigé par John McTiernan, est aussi un modèle du genre. Trépidant, superbement réalisé et écrit, il regorge de morceaux de bravoure et de punchlines ciselées, jouissant de plus de la formidable alchimie qui anime Bruce Willis et son partenaire Samuel L. Jackson.

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3 – Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994)

Tarantino mise sur Willis et lui permet de décrocher l’un des rôles les plus marquants de sa filmographie, à savoir celui de Butch, un boxeur borderline, bourrin et attachant. La scène dans le pawn shop est rentrée dans les annales du cinéma américain.

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4 – Incassable (M. Night Shyamalan, 2000)

Fort du succès du Sixième Sens, le duo M. Night Shyamalan/Bruce Willis remet le couvert et signe l’un des meilleurs films de super-héros de tous les temps. Une œuvre complexe et viscérale, fascinante à plus d’un titre. La présence magnétique de Willis n’est pas étrangère à cette éblouissante réussite.

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5 – L’Armée des Douze Singes (Terry Gilliam, 1995)

Terry Gilliam déconstruit le mythe Bruce Willis en proposant à l’acteur un rôle à fleur de peau. L’un des plus beaux de toute sa carrière. 1995 fut d’ailleurs l’une des années les plus marquantes pour l’acteur qui joua dans deux de ses meilleurs films (celui-ci donc et Die Hard 3).

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6 – Le Dernier Samaritain (Tony Scott, 1991)

Un modèle du genre. Bruce Willis s’associe à Shane Black sous la direction de Tony Scott pour l’un des buddy movies les plus mémorables des années 90. Une comédie parfaitement calibrée. Un film d’action totalement jubilatoire. Classique !

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7 – Looper (Rian Johnson, 2012)

Alors déjà bien empêtré dans une routine qui le voyait enchaîner les navets avec une inquiétante régularité, Bruce Willis s’est réveillé, poussé par un Rian Johnson inspiré et parfaitement maître de ses ambitions. Face à Joseph Gordon-Levitt, qui l’interprète jeune, Bruce Willis prouve qu’il en a encore sous le pied.

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8 – Un homme presque parfait (Robert Benton, 1994)

Peut-être la perle la moins connue de toute la filmographie de Bruce Willis. Un drame dans lequel il donne la réplique à Paul Newman. Un film touchant qui prouve à lui tout seul l’étendu du talent d’un acteur malheureusement trop souvent cantonné à sa zone de confort.

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9 – Moonrise Kingdom (Wes Anderson, 2012)

En 2012, Bruce Willis avait la fougue. Après Looper, et entre deux productions oubliables, l’acteur apparaissait dans ce joli conte de Wes Anderson, aux côtés d’un parterre impressionnant d’acteurs, prouvant là encore qu’il pouvait tout faire et faisant du même coup regretter sa propension actuelle à ne pas se mettre en danger plus souvent pour accepter de se compromettre dans toutes sortes de films au mieux dispensables au pire complètement foirés.

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10 – Sin City (Robert Rodriguez, 2005)

Incarnant la figure du privé fané, sorte de relecture/hommage à Bogart, la tronche burinée, la voix fatigué mais l’œil vif, Bruce Willis est l’un des gros atouts du premier Sin City. Un acteur qui est à lui seul ou presque le garant de l’émotion que le long-métrage parvient à exprimer entre deux éclairs de violence graphique.

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@ Gilles Rolland


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