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De l’art pour un sourire d’enfant

Publié le 07 mai 2018 par Tiavina Kleber @ktiav_

Le 23 mai prochain, à l’Alcazar, l’Artésienne de Paris Descartes invite le public à une soirée de vente aux enchères. Le but ? Reverser les bénéfices de la soirée à des associations humanitaires. Cette semaine, découvrons comment nous allons aider Pour un Sourire d’Enfant.

De l’art pour un sourire d’enfant


Beaucoup d’enfants, jamais assez d’argent


Il était une fois un couple en voyage à Phnom Penh, au Cambodge. A l’époque Christian et Marie-France des Pallières travaillent pour une association qui a pour mission d’y relever le niveau de l’éducation. Lors de leur séjour, ils sont touchés par la condition des enfants chiffonniers à la décharge de Phnom Penh. C’est ainsi qu’en 1995 ils créent Pour un Sourire d’Enfant, une ONG récipiendaire du prix des droits de l’homme de la république française en 2000 et du 1erprix Humanitarian Heroe of the year 2014.
Concrètement, Pour un Sourire d’Enfant (PSE) scolarise 6500 enfants cambodgiens et emploie 650 khmers à Phnom Penh. Après cette scolarisation (niveau brevet) 1500 jeunes trouvent leur place dans une formation professionnelle dispensée par PSE. En plus de ça, 5800 familles sont suivies par des assistants sociaux. Au total, 4000 des cambodgiens sauvés par PSE se sont lancé dans la vie active.

Des œuvres pour sauver des enfants


Bien-sûr, l'association doit compter sur un soutient permanent, la générosité des donateurs et la fidélité de ses parrains. L’Organisation doit pouvoir financer l’ensemble du cursus des jeunes, mais elle doit aussi financer les familles. Si ces enfants deviennent chiffonniers, c’est ni par vocation ni pour tuer le temps : ils doivent rapporter de l’argent à leurs familles. Ces dernières sont donc réticentes à voir leurs enfants prendre le chemin de l’école sans revenu en retour. C’est pourquoi PSE a aussi besoin de fonds pour fournir aux familles l’équivalent en riz de que leur rapporterait un enfant au travail.
C’est afin d’aider ces enfants à s’offrir un avenir meilleurque l’Artésienne de Paris Descartes lance la soirée Solid’art,une vente aux enchères publique. Y seront mises en vente à des prix défiant toute concurrence des œuvres d’art d’étudiants.Mais que finance-t-on en achetant de l’art ? Rien que si vous craquez pour une production à 10€ vous offrirez 5 repas pour 5 jours à 5 enfants ! Mais grâce à cet investissement vous pourriez aussi offrir un uniforme ou un mois de riz pour une famille.Pour 15€ vous donnerez accès à un manuel de Français. Vous comptez remporter une photo pour 30€ de plus ? Vous offrirez alors certainement un mois d’internat ou un vélo, nécessaire pour se rendre à l’école. Enfin, si vous êtes prêts à vous battre jusqu’à 80€ pour cette toile d’un artiste prometteur, vous financerez un cartable et son contenu pour l’année !
Si vous souhaitez sauver des vieset encourager des artistes étudiants, il suffit de vous rendre à l’Alcazar, au 62 rue Mazarine le 23 mai prochain !

De l’art pour un sourire d’enfant

Christian et Marie-France des Pallières avec les enfants pris en charge par PSE



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