Magazine Culture

Mes plaisirs livresques coupables (et inavouables)#1

Publié le 09 mai 2018 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Avez-vous également quelques plaisirs livresques un peu « honteux »? Vous savez un livre légèrement trop sucré dont vous vous régalez une fois de temps en temps pour décompresser, rire ou avoir un avant goût de vacances sur la langue.

Personnellement, il m’arrive de me laisser aller à un roman « chick-lit » à la « Bridget Jones ». La trame narrative de ceux que j’apprécie est souvent un peu la même : une miss catastrophe exubérante et drôle malgré elle qui va se confronter à un changement de cap/de vie et à toute une galerie de personnages (le tout généralement en Angleterre). Je vous en ai d’ailleurs déjà présenté quelques uns tels que « La vie secrète d’une mère indigne« , « Le diable vit à la campagne« , « Audrey Hepburn, la vie et moi« .

Je vous parle de mes deux dernières lectures coupables en date…

📖
📖
📖

Le livre : « Poppy Wyatt est un sacré numéro »

Mes plaisirs livresques coupables (et inavouables)#1

Crédit photo : Cosmic Sam

L’auteure : Sophie Kinsella (de son vrai nom Madeleine Townley) est une écrivaine anglaise. Avant de se lancer dans cette voie, elle a étudié la musique et a été journaliste financière. Ses romans dits « chick-lit » ont connu un grand succès et ont été publiés, en France, chez Belfond et aux éditions Pocket. Son plus gros succès est le livre « Confessions d’une accro du shopping » qui a été adapté au cinéma en 2009.Pour la suivre c’est ici!

Le résumé : « En Angleterre, de nos jours. Poppy Wyatt est au bord de la crise de nerfs : elle vient de perdre sa bague de fiançailles, celle qui est dans la famille de son fiancé Magnus depuis plusieurs générations. Et pour couronner le tout, on vient de lui dérober son portable. Juste au moment où elle envisage la fuite à l’étranger, elle découvre dans une poubelle un téléphone. Miracle ! Enfin pas si sûr. Car ce portable appartient à l’assistante d’un dénommé Sam qui n’a pas l’air de saisir l’urgence de la situation. A force de supplications, Poppy réussit à le persuader de lui laisser ledit téléphone. C’est juré, c’est l’affaire de quelques heures, et elle lui transmettra tous ses messages d’ici là. Sauf que bien entendu, toute cette affaire va rapidement tourner au vinaigre : impossible de retrouver cette foutue bague, la soirée avec les beaux-parents vire au désastre, Magnus n’est pas d’un très grand soutien et Lucinda, la très irritable wedding planner, est aux abonnés absents. Et puis, il y a ces messages étranges reçus sur le portable de Sam, qui laisseraient entendre qu’un complot se prépare contre lui dans sa propre entreprise. Poppy parviendra-t-elle à redresser la situation ? »

Mon avis : Sophie Kinsella est passée maître dans l’art de ces livres punchy et acidulés. Celui là ne déroge pas à la règle. On y découvre Poppy, jeune trentenaire active accro à son téléphone et sur le point d’épouser un thésard de bonne famille un peu trop imbu de lui-même.

Bientôt tout tourne à la catastrophe : elle perd sa bague de fiançailles (bijou de famille inestimable), se fait voler son précieux téléphone et, par un concours de circonstances, va se retrouver embarquée dans une drôle d’histoire de fraude et de corruption dans le milieu des affaires londoniens.

Au centre de cette intrigue, l’impénétrable Sam, chef d’entreprise peu apprécié, en raison de sa carapace en acier massif, qui va pourtant aider Poppy à s’affirmer davantage et à reprendre confiance en elle.

Bien sûr avec toutes ces aventures, les fiançailles de Poppy prennent un peu l’eau et elle devra rapidement faire un choix.

Alors oui, les grosses ficelles de la comédie pseudo romantique sont bien là, mais ce livre est également un condensé de bonne humeur avec pas mal d’humour et finalement assez peu de niaiserie.

C’est frais, fluide, plutôt bien écrit et se lit rapidement avec le sourire aux lèvres et une bonne tasse de thé pour un moment coupé de ses soucis.

En bref : Un chapitre ou deux à prescrire en cas de coup de blues.

📖
📖
📖

Le livre : « Le diable met le feu à Notting Hill »

Mes plaisirs livresques coupables (et inavouables)#1

Crédit photo : Cosmic Sam

L’auteure : Rachel Johnson est une écrivaine et journaliste anglaise. Elle écrit notamment des chroniques pour « The Mail on Sunday » et « The Big Issue ». Elle est la soeur de Boris Johnson, l’ex-maire de Londres et est mariée à Ivo Dawnay, rejeton d’une grande famille écossaise. Autant vous dire qu’elle connaît bien son sujet… Pour la suivre, c’est ici!

Le résumé : « Les Fleming sont de retour à Notting Hill ! Après six ans passés à la campagne, Mimi et Ralph retrouvent leur coin hyper branché de Londres, avec ses habitants encore plus riches, plus flashy, plus avides. Au moment où Mimi cherche à donner un nouveau souffle à sa carrière de journaliste, elle tombe amoureuse de la diabolique Farouche, une artiste hyperconceptuelle qui enflamme le Tout-Londres. Et ce n’est que l’une des aventures  ultrahot  de ce roman écrit au vitriol. »

Mon avis : J’avais découvert le second tome des aventures des Fleming (ici) sans trop savoir à quoi m’attendre, car je n’avais pas lu le précédent. Je vous confiais alors avoir été agréablement surprise par cette lecture aux airs de magazine people sur fond de Home & Gardens dans les Cotswolds. J’étais donc contente de découvrir ce dernier opus.

Dans ce livre, la famille un peu dysfonctionnelle – composée de Mimi, la mère miss catastrophe au coeur d’artichaut ; son mari, impénétrable British attaché aux traditions désuètes et leurs enfants ultra-connectés – quitte la campagne anglaise, ses cottages et ses parties de polo huppées pour retourner dans un Notting Hill investi par des millionnaires dont la nouvelle lubie est de creuser d’immenses lofts en sous-sol.

C’est l’occasion pour Mimi de renouer avec sa carrière (un peu ratée) de journaliste  d’investigation et de s’impliquer dans une « milice » de riverains afin de protéger la tranquillité des beaux quartiers.

Confrontée à de vieux démons conjugaux, Mimi va également développer une petite crise de la quarantaine durant laquelle elle va rencontrer Farouche, une artiste française complètement barrée (et assez manipulatrice) dont elle va tomber folle amoureuse. Autant dire que cette idylle ne va pas passer inaperçue dans les rues « bon chic bon genre » de Londres.

Il s’agit d’une satire de ce petit monde luxieux coupé de la réalité, véritable bulle d’opulence caricaturale.

En bref : J’ai moins apprécié ce tome que le précédent (qui m’avait fait davantage rêver avec ses descriptions imagères de la campagne anglaise que je voudrais tant explorer), mais j’ai tout de même pris du plaisir avec cette lecture un peu régressive.

Et vous, avez-vous des plaisirs livresques coupables (et inavouables)? 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


The Cosmic Sam 2000 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine