Un couple arrive en vacances à Palavas… Les bagages sont encore dans la voiture, la location n’est pas prête. Alors, pourquoi ne pas aller prendre quelques instants l’air du large ? Fabienne et Roland ont à peine le temps de profiter de l’atmosphère, qu’un grand coup de vent se lève et qu’un auvent vient heurter la tête de Roland, qui décède sur le coup. Sur le choc, Fabienne décide de rester, et assiste consciencieusement à toutes les sorties prévues par Roland et qu’il avait méticuleusement notées dans son agenda. Que dire de cette histoire très touchante ? De la réaction inexplicable et en même temps extraordinaire de Fabienne ? De sa manière de rester dans son état de sidération et de reprendre ainsi sa vie en main ? Une façon, sans doute, d’intégrer le choc d’un décès si brutal et traumatisant. Une « mort à la con » comme le dit Paco, cet homme un peu fantasque qu’elle rencontre et qui se prend d’amitié pour elle. Mais j’ai surtout grandement apprécié le dessin de Hubert Chevillard, sa manière de croquer en vol diverses scènes de vacances. C’est un dessin très vivant qui permet de se tenir tout près de Fabienne, et de vivre ce quelle vit. On entend les sons, on ressent le vent, le soleil… Bref, un très bel album, aux très belles couleurs d’été, plein de vie, malgré le drame qui est survenu, présent en arrière plan, et qu’il ne faut pas hésiter à ouvrir !
Editions Rue de Sèvres – 2 mai 2018 –
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Lu dans le cadre d’une opération Masse critique de chez
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