Le 25 mai, Woody Murder Mystery revient sur le devant de la scène avec un nouvel album « Lost in Beaucaire » (Freemount Records). Ce trio français a concocté 12 titres pop doux et apaisants, en anglais ou en français, qui nous transportent jusqu’à Beaucaire, une ville du Sud de la France. Rencontre avec Baptiste Rougery qui non seulement écrit et chante sur cet album mais on peut aussi l'entendre derrière la batterie, les percussions, la basse, le clavier et la guitare…
En mode selfie ! © Jeanne Monteix
Comment avez-vous faits vos débuts dans la musique ? Avec mes parents ! J’étais entouré des Beatles avec ma mère et Jacques Dutronc avec mon père. Après avoir écouté ce qu’ils avaient à me faire écouter, je me suis mis à la pratique instrumentale en commençant par le saxophone puis l’accordéon (pourtant peu présents dans ce que j’écoutais), puis j’ai appris seul à jouer d’autres instruments tout en étoffant mon bagage d’influences.Comment vous êtes-vous rencontrés avec les autres membres du groupe (Jeanne Monteix et Grégoire Lafarge) ? Et comment est né le nom du groupe Woody Murder Mystery ? Je suis à l’origine de la création de ce groupe qui a vu le jour en 2012. Il est la continuité de mon premier groupe de musique que j’avais formé en 2004. Les influences avaient cependant évolué et pour marquer le coup le groupe a changé de nom. J’aime beaucoup le cinéma de Woody Allen et le nom est simplement emprunté à l’un de ses films « Manhattan Murder Mystery ».
© Jeanne Monteix
Que raconte la chanson "Lost in Beaucaire" ? Pourquoi avoir choisi ce titre pour
cet album ? Elle est la bande originale de la ballade que j’ai faite dans cette ville du Sud de la France, en 2014. L’ambiance y était particulière, un peu comme s’il s’y était passé beaucoup de choses à une époque lointaine. Concernant le titre, il fallait choisir un titre pour l’album qui regroupe de vieilles chansons et des chansons plus récentes. Elle exprime quelque part le mélange anglais et français que l’on retrouve dans l’album.
De qui vous êtes-vous entourés pour créer l'album ? Pour la partie enregistrement et mixage : de moi-même, puis à un moment donné de Benjamin Tessier (ex-Kissinmas) et Jérémie Bois (Adam Wood). Pour la partie mastering : Simon Caponi de Basalte Studio. Et la maison de disque est Freemount Records !
On peut lire sur la biographie du groupe que l'album est écrit en forme de kaléidoscope. Qu'est-ce que cela signifie ? La biographie du groupe a été écrite par le journaliste Hervé Deffontis, il s'agit surtout d'une image qu’il s’est faite de l’album. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le croiser, mais je lui demanderai !
© Jeanne Monteix
En règle générale, les artistes choisissent de chanter en français ou en anglais... Dans cet album, on trouve des chansons en français et en anglais. Pourquoi ce choix ? Et bien pour moi il n’y a pas de règle ! Il y a déjà suffisamment de règles pour que je m’en impose en musique. J’aime ces deux langues. C’est venu naturellement lors de la composition des morceaux.
Que raconte le titre "White Guy" ? Ce titre raconte mon histoire d'amitié avec mon ami d'enfance Pierre. Nous sommes très proches mais avons pris deux chemins de vie différents.
Vous êtes plutôt accro à Twitter, Facebook, Instagram ou Snapchat ? Aucun. Je déteste les réseaux sociaux. Le groupe à une page Facebook par contre !
Vous écoutez quoi en ce moment ? Felt Mountain de Goldfrapp.
Quels vos projets ? Nous sortons l’album Lost in Beaucaire en France, le 25 mai. Et un concert aura lieu au Fotomat à Clermont-Ferrand pour fêter la sortie. J’espère que d’autres concerts suivront !
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