Par la suite, Mario Sandoval a fait jouer toutes les procédures d'appel et de cassation qui étaient à sa disposition jusqu'au 24 mai dernier, quand la Cour de Cassation a définitivement rejeté son pourvoi, ce qui revient à valider l'ordonnance de la cour d'appel de Versailles qui permettait déjà son extradition. Néanmoins, il reste des obstacles dans la jurisprudence, qui en dispose autrement notamment dans le cas de plusieurs Rwandais, qui n'ont pas été renvoyés dans leur pays d'origine. La décision est désormais dans les mains d'Edouard Philippe et, même si celui-ci valide l'extradition, il restera encore à Sandoval un ultime recours auprès du Conseil d'Etat. L'affaire n'est donc pas terminée.
En France, Mario Sandoval avait réussi une brillante carrière, non pas tant sur le plan académique que sur le plan mondain. Il a occupé des postes de recherche en sociologie dans deux universités et même, semble-t-il, à celui de conseiller auprès de Nicolas Sarkozy.
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 daté du 25 mai lire l'article de La Nación ce matin.