Magazine Culture

Un premier album d'allure princière pour Darlyn Vlys. - Delicieuse Musique

Publié le 27 mai 2018 par Delicieusemusique @delicemusique

Après un court EP Mellizos sorti fin du mois dernier et annonciateur d’un plus long format, le Montpelliérain de souche et Valencien d’adoption Darlyn Vlys sort son premier album intitulé Prince in the Rain . Ayant émergé sur les bancs de son école de cinéma, le projet porté par le producteur français prend sa source dans ses différentes expérimentations musicales (plutôt rock à l’époque) et la foison d’inspirations électro qu’il a trouvé à Montpellier mais également dans des artistes et compositeurs du genre dont il se nourrit des influences.
Sorti sur le label valencien Sincopat , l’oeuvre de 12 titres Prince in the Rain se veut déjà plus émotionnelle et cinématographique que ce qu’on a pu entendre de Darlyn Vlys qui aime habituellement mettre en exergue l’aspect four to the floor de ses compositions, leur garantissant un potentiel certain pour la piste de dance. Partant d’un aspect visuel très humanisé, la jaquette de l’album étant une photo du fils de l’artiste, et par conséquent au plus proche du ressenti de Darlyn Vlys , Prince in the Rain est une capsule spatiale nous transportant à toute vitesse dans les méandres émotionnels du producteur et, nous percutant également en faisant écho à notre propre ressenti, s’impose rapidement comme la bande de son de nos propres expériences. 

Sur le LP, on retrouve des morceaux que l’on avait déjà eu l’occasion d’entendre au préalable tels que le mélange hybride de party music et de musique cinématique Mellizos ou encore Paradoxal , la collaboration épique avec l’artiste belge RARI dont la marque de fabrique confère au morceau son caractère joliment effréné et grandiloquent. Pour ce qui est des 10 titres restants, on ne manquera pas de noter la multitude d’autres artistes avec lesquels Darlyn Vlys a joint ses forces pour proposer une expérience syncrétique ( Northern Line sur Learned to hide et Sun in hell , AFFKT sur Mustang , Kid Bucle sur Tears in Rain , Haptic sur Surface et, donc, RARI sur Paradoxal ). Ce qu’il faudra surtout retenir de cet opus, c’est le magnifique revirement vers une électro emphatique qui fait sublimement référence à la synth-pop, la new wave et le post-punk des années 80 tout surfant sur la vague ambient. Le tout se résumant toujours à la poésie qui transparait au fil de Prince in the Rain .


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delicieusemusique 34126 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines