Je ne suis pas déçu de mon coup d’envoi du Festival d’été 2008. Van Halen a comblé toutes mes attentes en livrant un show de gros rock flamboyant bourré de hits et de solides pièces que le groupe avait mis à l’index pendant la période Sammy Hagar. Les Plaines étaient pleines et le groupe semblait heureux de se produire enfin à Québec.
Dès les premières grattes d’Eddie Van Halen sur "You Really Got Me", la foule s’est mise à branler la tête avec le sourire. Personnellement, j’ai eu un mega flashback d’il y a plus de 25 ans quand, ti-cul, j’ai entendu pour la première fois Van Halen en me demandant comment le guitariste faisait pour produire tous ces sons. Pas de doute, Eddie fut un innovateur de la guitte hair metal . Le problème est qu’il n’a à peu près pas évolué depuis, de sorte que tous ses solos ce soir comprenaient toujours les mêmes gimmicks (finger tapping , barre vibrato dans le préla, etc.). Pas grave, Eddie c’est Eddie et on était heureux de l’entendre.
Par ailleurs, c’est la première fois que j’avais l’occasion de voir David Lee Roth et le gars m’a fait rire. C’est connu, Roth est un fan de Frank Sinatra et il fallait vraiment le voir crooner sur des pièces hard rock! Mon dieu qu’il était content d’être sur scène. Il nous a balancé son gros sourire californien toute la soirée et servi quelques-unes de ses pirouettes qui ont fait sa renommée. Même à 50 et quelques années, le chanteur est demeuré en grande forme, à en juger par son torse généreusement abdominalisé et ses pantalons de cuir moulant ses cuisses musclées… et sa bizoune, bien entendu.
Parlant de look, je m’en voudrais de ne pas parler de Wolfgang Van Halen, 16 ans, qui accompagne à la basse pepa Eddie et oncle Alex (batterie) officiellement depuis leur dernière tournée. Même si Wolfgang a visiblement abusé du pâté chinois de maman Van Halen et arbore quelques impressionnants boutons nous rappelant son âge, son jeu à la basse complète fort bien celui du reste de la famille. La relève semble assurée.
Les moments forts : "Mean Streets" (quel riff!), " Cradle Will Rock", l’imortelle "Unchained", le classique "Ain’t Talking ’bout Love" et, la toune qui a fait l’unanimité, "Panama". Personnellement, je n’ai répertorié aucun moment faible, peut-être à part les solos interminables des frangins Van Halen. En particulier celui d’Eddie, qui nous a servi un solo à peu près identique à celui que l’on peut entendre sur l’album "Live: Right Here, Right Now" sorti il y a une quinzaine d’années. Bah, il a servi à fond la cause du hard rock toute sa vie, il mérite bien ses pantoufles, pas vrai?
Mon choix pour vendredi
Mmmhhh… pas évident. Probablement We Are Wolves, au Cercle, à 22h.