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Ghost B.C. – Prequelle

Par Darkstein

Ghost B.C. – Prequelle On l’attendait : la suite à un Meliora unanimement salué, alors qu’on tremblait à l’annonce du clash Tobias Forge avec certaines goules pour une plate histoire de pépètes, exit les personnages de Papa Emeritus, les papes sataniques des précédents albums, et bienvenue au Cardinal Copia.

Après une intro « Ashes » superfétatoire, « Rats » envoie du bois avec des premières notes presque death, vite rattrapées par un synthé Bontempi et une batterie plus heavy, suivi de la voix si particulière du Cardinal. Un morceau sympatoche, sans plus. « Faith » et sa mélodie accrocheuse rappelle quand même de précédents morceaux, malgré les soli et les breaks disséminés ici et là.

« See The Light », très pop dans son approche, ressemble à du A-Ha qui voudrait se la jouer plus heavy ; « Miasma », le premier intermède instrumental fait penser à un générique de série des années 80 avec sa grosse caisse qui sonne creux et ses envolées synthétiques.

« Dance Macabre », sent le tube, plus pop que jamais, avec sa bluette amoureuse « in the moonlight ». « Pro Memoria » et son intro violons / piano fait oublier les paroles qui sentent le soufre « Lucifer Whispering Silently Into Your Mind »… et son petit refrain entêtant, cet album fonctionnerait-il au diesel avec ce démarrage si lent et qu’ENFIN, voilà les titres qui commencent à devenir intéressants ?

Avec « Witch Image », la théorie semble confirmée. Un titre sympa, qui donne envie de remuer du popotin. Second interlude sans parole avec « Helvetesfönster » (Fenêtre sur l’Enfer, mais qui correspond aussi à l’autre nom de l’ajourage des surcots portés par les femmes au Moyen-Âge) où l’on retrouve quelques accents des mélodies de l’album, le tout porté par un synthé qui s’assume. Curieux.

« Life Eternal », tout en douceur, clôt cet album qui dans sa première partie, demande une écoute appuyée pour être appréciée pleinement.

En bonus track, la reprise de « It’s a Sin » des Pet Shop Boys convainc plus que celle d' »Avalanche » de Leonard Cohen.

Loin d’être le meilleur album de Ghost B.C. (Infestissumam et Meliora tiennent le haut du panier), Prequelle enfonce le clou du genre « Heavy Pop Satanique » que le groupe affectionne avec des sonorités plus eighties que jamais. On ne le dira jamais assez, mais Ghost B.C., c’est Abba satanique.

On aura du mal à trouver un titre vraiment accrocheur (sauf peut-être « Dance Macabre » – à l’instar de « Secular Haze », « Zombie Queen », « Mummy Dust » ou « From the Pinnacle to the Pit », pour ne citer qu’eux)), mais de toute manière, Ghost s’apprécie uniquement au treizième degré.


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