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Critique: 3 Jours à Quiberon

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: 3 Jours à Quiberon

Titre original 3 Tage in Quiberon

Réalisation Emily Atef

Scénario Emily Atef

Acteurs principaux

Marie Bäumer
Birgit Minichmayr
Robert Gwisdek

Sociétés de production Rohfilm

Pays d’origine

Drapeau de l'Allemagne
 Allemagne
Drapeau de l'Autriche
 
Autriche

Drapeau de la France
 
France

Genre Drame

Durée 1h55

Sortie 13 juin 2018

1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l’ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand « Stern » pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui se livre sur ses souffrances de mère et d’actrice, mais trouve aussi dans sa relation affectueuse avec Lebeck une forme d’espoir et d’apaisement.

Plutôt qu’un biopic traditionnel, la réalisatrice Emily Atef préfère évoquer Romy Schneider à travers trois journées. En 1981, lors d’une cure à Quiberon, quelques semaines avant la mort tragique de son fils Daniel, la star reçoit la visite d’une amie d’enfance, d’un journaliste et d’un photographe du magazine Stern. Filmé en noir et blanc pour faire écho à la série de photos de Robert Lebeck, « Trois jours à Quiberon » est un bouleversant portrait de femme, dépeignant une Romy Schneider brisée. Eloignée de ses enfants et malheureuse en amour, elle ne parvient pas à trouver un sens à sa vie malgré son statut de plus grande star féminine de l’époque. Esthétiquement magnifique, « Trois jours à Quiberon » est l’occasion de découvrir Marie Baümer dont la ressemblance avec son modèle est parfois troublante. Un très beau film qui montre la femme derrière le mythe!

4.5

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