Est-ce le lieu ? Est-ce la taille des oeuvres ? L’exposition Zao Wou-Ki au Musée d’art moderne de la Ville de Paris m’a semblé dégager une lumière inégalée, même dans les tons les plus sombres. Parfois, on croirait voir un paysage, parfois seulement un élément naturel, roche, feuillage d’un arbre, eaux vives. Il y a même une toile qu’on peut écouter, hommage à Edgar Varèse. Henri Michaux n’est, bien sûr, pas très loin ; c’est dans un de ses poèmes qu’on a trouvé le titre de l’exposition : « L'espace est silence, silence comme le frai abondant tombant lentement dans une eau calme. »



