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Critique: Blackkklansman

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: Blackkklansman

Réalisation Spike Lee

Scénario Spike Lee
David Rabinowitz
Charlie Wachtel
Kevin Willmott

Acteurs principaux

John David Washington
Adam Driver

Sociétés de production Blumhouse Productions
Monkeypaw Productions
QC Entertainment

Pays d’origine

Drapeau des États-Unis
 États-Unis

Genre comédie policière

Durée 128 minutes

Sortie 22 août 2018

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l’histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions…

Cela faisait douze ans, depuis « Inside Man », que l’on attendait un sursaut du cinéaste Spike Lee, que l’on croyait définitivement perdu. Il a  fallu qu’il tombe sur un sujet ô combien séduisant pour enfin faire son come back! Blackkklansman, présenté au dernier Festival de Cannes qui lui remettra un mérité Grand Prix, raconte l’histoire complètement folle d’un flic noir, Ron Stallworth, dans les années 70, qui va tenter d’infiltrer pas moins que le célèbre Ku Klux Klan! Alors qu’il entretient une relation téléphonique avec le grand sorcier de l’Organisation, il envoie son coéquipier Juif pour les contacts en chair et en os! Très souvent drôle, le film réserve quelques scènes au fort potentiel culte comme le passage où Stallworth enseigne à ses coéquipiers l’accent « Black ». Remarquablement mis en scène, le film roule sur les rails d’un scénario parfaitement tenu, même si la fin s’étire un peu. L’interprétation est absolument parfaite du premier au dernier des seconds rôles avec une mention spéciale à Adam Driver dans le rôle du coéquipier juif qui démontre un fort potentiel comique. Lee parvient à traiter d’un sujet fort sur un ton proche de la farce, n’hésitant pas à pointer le ridicule de certains membres du KKK. Le film est donc le parfait divertissement plein d’intelligence jusqu’à 10 dernières minutes en forme de coup de poing pour faire comprendre que cette farce est pourtant toujours d’actualité et qu’elle est encouragée par un homme nommé Trump! Divertissant donc mais glaçant! Spike Lee is back!!!

4.5

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