Ah, que de bonheur de voir mes idoles de jeunesse et d’entendre tous ces tubes (J’avais 10 ans lorsqu’on m’a offert mon premier 78 tours de « grand » : Scoundrel Days, leur deuxième album), repris par une foule bigarrée, des quadras accompagnés de leurs parents – ou de leurs enfants ; il faut dire que les reprises et remixes de « Take On Me » qu’on a pu entendre sur Le Monde Secret des Emojis (oui, je sais, ce n’est pas une référence), dans La La Land, Ready Player One ou Deadpool 2 y sont peut-être pour quelque chose
Morten Harket et sa bande auront surtout puisé dans le répertoire pré-2000, avec en vrac « Crying in the Rain » (reprise de Carole King), « Sycamore Leaves », « The Living Daylights » (que l’on retrouve au générique de James Bond: Tuer n’est pas jouer), « Stay on these Roads », « The Blood That Moves the Body », « Cry Wolf », « Manhattan Skyline », « Train of Thought », « The Sun Always Shines on TV » ou « Hunting High and Low » ; et bien sûr « Take on Me » pour clore le spectacle.
Si le claviériste Magne Furuholmen assurera le show, on regrettera la posture plutôt froide du beau Morten (quoique, beau, perso je trouve que Magne a mieux vieilli :)) ainsi que celee du guitariste Paul Waaktar-Savoy. Mais apparemment blessé au dos, ce dernier se contente de jouer assis. Quand au chanteur, il aurait été victime d’une violente migraine (aura-t-on compris ?) Et oui, on n’a plus vingt ans !Malgré ce côté Benjamin Biolay (que je n’ai jamais vu sur scène hein, c’est une moquerie), la voix est toujours là, et le trio est brillamment accompagné d’un trio à cordes féminin ainsi que d’un batteur, d’un second guitariste et d’un claviériste fou qui enjolivent chaque morceau et apportent une emphase live bienheureuse. Un très bon moment de nostalgie !
En bonus, quelques vidéos sur Youtube (pas de moi)