Magazine Culture

L’appel du Coucou

Publié le 03 août 2018 par Adtraviata

L’appel du Coucou

Quatrième de couverture :

Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l’affaire est vite classée. Suicide. Jusqu’au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l’armée, revenu d’Afghanistan amputé d’une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l’Internet, il reprend l’enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.

Aaaah J.K. Rowling (je suppose que tout le monde sait que c’est elle qui se cache derrière le pseudo de Robert Galbraith) a l’art de commencer une histoire !Après une demande en mariage « so romantic », Robin Ellacott fait connaissance de façon assez fracassante avec le détective Cormoran Strike. Ex enquêteur de la Police militaire, rentré d’Afghanistan avec une jambe en moins, le géant velu vient de se faire larguer par une des plus belles femmes de Londres et sa situation financière est désastreuse. Robin lui a été envoyée par une agence d’intérimaires, en qualité de secrétaire. Et ça tombe bien car Robin est fascinée par l’univers des enquêtes, elle ne manque pas d’entregent ni de finesse, autant de qualités qui seront bien nécessaires pour aider Cormoran dans l’enquête délicate qui lui est confiée : rouvrir le dossier du suicide d’une célèbre top-model, Lula Landry, dossier rapidement bouclé par la police mais thèse à laquelle le frère ne croit pas. Cormoran va devoir user de toute son empathie, de son don d’écoute pour démêler les fils d’une affaire qui se révélera finalement machiavélique, tordue.

Cette première enquête de Cormoran Strike m’a semblé souffrir e quelques longueurs au début mais elle s’est vite révélée addictive : pas de rebondissements à répétition, pas de violences sanglantes mais une énigme résolue à force de patience, voire d’obstination et d’intelligence, qualités dont n’est absolument pas dépourvu Cormoran Strike, malgré tous ses ennuis personnels. Qu’est-ce qu’il est attachant, ce détective privé, cet écorché vif bien caché sous sa grande carcasse poilue qu’il ne ménage pas. Il est pour moi l’atout principal de cette (nouvelle) série de J.K. Rowling, mais il faut y ajouter la fraîcheur pétillante de Robin, le point de vue « profane » mais bien croqué du monde de la mode et des nuits londoniennes, la diversité des personnages secondaires qui gravitaient autour de Lula Landry, les balades dans Londres et la révélation finale que je n’avais pas vraiment vu venir.

C’était donc une excellente lecture de vacances et un bon pavé d’été (695 pages) !

Robert GALBRAITH, L’appel du Coucou, traduit de l’anglais par François Rosso, Le livre de poche, 2014 (Grasset, 2013)

L’appel du Coucou
       
L’appel du Coucou
  Objet

L’appel du Coucou
        
L’appel du Coucou
  
L’appel du Coucou


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Adtraviata 5456 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine