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Darkest minds: rébellion (2018) ★★☆☆☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
DARKEST MINDS: RÉBELLION (2018) ★★☆☆☆ DARKEST MINDS: RÉBELLION (2018) ★★☆☆☆

Emprisonnés par les adultes qui craignent désormais tous les moins de 18 ans, un groupe d'adolescents forme un groupe de résistance pour se défendre et reprendre le contrôle de leur avenir.

DARKEST MINDS: RÉBELLION (2018) ★★☆☆☆

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Jennifer Yuh Nelson
Scénariste : Chad Hodge
Acteurs : Amandla Stenberg, Mandy Moore, Gwendoline Christie, Harris Dickinson, Skylan Brooks, Miya Cech, Patrick Gibson, Golden Brooks, Wallace Langham, Mark O'Brien, Bradley Whitford
Musique : Benjamin Wallfisch
Genre : Science-fiction, Thriller
Durée : 1 heure et 44 minutes
Date de sortie : 8 août 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : 21 Laps Entertainment
Distribué par : 20th Century Fox
Titre original : The Darkest Minds
Notre note : ★★☆☆☆

DARKEST MINDS: RÉBELLION (2018) ★★☆☆☆

" The Darkest Minds " ou " Darkest Minds: Rébellion " pour la distribution française, est un thriller de science-fiction américain, datant de 2018, réalisé par Jennifer Yuh Nelson, à qui l'on doit également " Kung Fu Panda 3 " (2016). Les acteurs principaux sont Amandla Stenberg, qu'on a pu voir dans " Everything, Everything " (2017), Mandy Moore, qu'on a pu voir dans " 47 Meters Down " (2017), Harris Dickinson, qu'on a pu voir dans " Postcards from London " (2018), Skylan Brooks, qu'on a pu voir dans " Southpaw " (2015), et Patrick Gibson, qu'on a pu voir dans " Their Finest " (2016). Ce métrage est basé sur le roman du même nom signé par Alexandra Bracken.

Nous revoilà donc plongés dans un monde dystopique où les adolescents jouent un rôle déterminant. Évidemment, on ne peut pas négliger que les franchises " Hunger Games" , qui aura permis a Jennifer Lawrence d'éclore, et " Divergente" , qui aura permis à Theo James, Shailene Woodley et Miles Teiler de se faire un nom, sont déjà passer par là pour animer ce genre. Du coup, " Darkest Minds " n'apporte rien de particulier en matière de nouveauté. Mais si ce n'était que cela ! L'ensemble est relativement pauvre et surtout décevant ...

L'histoire proposée par " Darkest Minds: Rébellion " nous plonge dans un monde où une maladie mystérieuse tue la quasi totalité des enfants. Les survivants sont dotés de pouvoirs particuliers. Les adultes n'ont d'autres alternatives que de rassembler ces enfants/adolescents dans des camps d'internement étroitement gardés. Dans ces prisons, ils sont classés en fonction de leurs aptitudes psioniques. Les verts sont considérés comme les moins dangereux, ils ont une intelligence développée et une mémoire accrue. Les bleus sont considérés comme légèrement dangereux en raison de leurs capacités télékinésiques. Les jaunes (or) sont un peu plus dangereux, car ils ont la capacité de contrôler l'électricité. Les rouges sont particulièrement dangereux, car ils possèdent la faculté de générer et de manipuler le feu. Enfin, les plus rares sont les oranges, considérés comme mortels, car ils ont la capacité d'entrer et de contrôler l'esprit des autres personnes.

Et en dehors de cela, et bien, c'est le vide galactique. L'intrigue du film est relativement vide et ne fait que survoler des problèmes psychologiques des différents enfants qui composent le groupe central de l'histoire. Ce petit groupe est baladé entre des méchants qui s'avèrent finalement être les gentils, et des gentils qui s'avèrent finalement être les méchants. Rien de fondamentalement novateur. La réalisatrice, Jennifer Yuh Nelson, n'arrive absolument pas à élever le combat des enfants pour leur survie au-dessus de son développement mélodramatique qui s'étire beaucoup, beaucoup trop longuement.

Certains dialogues sont à la limite du caricatural, comme le refrain ridiculement lourdos, " nous ne séparons pas les couleurs ici ", allusion même pas volée à la problématique raciste de la société américaine (entre autres). D'autre part, certaines scènes ne fonctionnent pas, comme la séquence de fête nocturne, où les protagonistes se retrouvent pour danser. Le point de vue proposée par la caméra fait penser à un adulte en train de surveiller un gymnase rempli d'élèves célébrant la fin de l'année scolaire...

Reste quelques scènes décentes dont la course-poursuite sur une route à travers forêt, ou encore l'attaque finale du camp des adolescents par les forces spéciales. Mais globalement, il y a très peu de scènes d'action dans ce " Darkest Minds: Rébellion ", ce qui s'avère tout de même assez paradoxal étant donné que l'histoire met justement l'accent sur la confrontation entre les adultes et les enfants. Du côté du casting, on peut légitimement s'interroger sur le choix de l'actrice incarnant Ruby enfant ( Lidya Jewett), qui offre d'ailleurs une belle prestation, ne ressemblant pas vraiment au personnage plus âgé ( Amandla Stenberg). Les acteurs incarnant les adultes, tels que Mandy Moore, Gwendoline Christie et Mark O'Brien sont terriblement sous-exploités.

Personnellement, je n'aurai retenu que deux points positifs de ce " Darkest Minds: Rébellion ". La première, c'est la prestation de Patrick Gibson dans le rôle du principal antagoniste de l'histoire. Une gueule d'ange qui s'avère finalement être un beau salopard. C'est classique, mais c'est bien orchestré. La seconde, c'est la bande originale du film que j'ai trouvé très agréable. Signée par Benjamin Wallfisch, elle fait appel à des titres de Jamie XX, de Junkie XL ou encore de Mating Ritual.

En conclusion, " Darkest Minds: Rébellion " est un film ennuyeux doté d'une histoire insipide faisant la part belle au mélodramatique, doté d'une intrigue plus que convenue. Ce métrage manque cruellement de punch et les quelques scènes d'action ne suffisent pas à apporter du dynamisme. On s'ennuie ferme. La première grosse déception de cette période estivale et probablement l'un des plus gros désenchantements de l'année en cours. Ce film se passera de notre recommandation !

DARKEST MINDS: RÉBELLION (2018) ★★☆☆☆

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